La nouvelle s’est répandue sur les groupes Facebook, créant l’espoir : le “travel ban” qui interdit à la plupart des voyageurs venant de France d’entrer sur le territoire américain aurait été levé par le Department of Homeland Security (DHS). C’était une fausse nouvelle.
La confusion est venue d’une annonce, celle bel et bien faite par le DHS, sur la “levée de certaines restrictions à l’entrée sur le territoire” qui entre en vigueur ce 15 septembre. Cette “notice“ dispose que “les restrictions à l’arrivée sont levées pour certains vols”. Il n’en fallait pas plus pour affoler internet, y compris certains spécialistes, qui, ayant lu trop vite, ont annoncé la bonne nouvelle. Seulement le texte ne concerne en réalité qu’une règle : celle qui limitait depuis le mois de mars le nombre d’aéroports autorisés à recevoir des vols en provenance de Chine, d’Iran du Royaume-Uni, d’Irlande et de l’espace Schengen. Désormais, les avions venant de ces zones peuvent se poser dans n’importe quel aéroport américain. Mais toutes les autres restrictions en place demeurent, et notamment l’interdiction d’entrer aux Etats-Unis faite à toute personne ayant séjourné dans les 14 derniers jours dans ces pays (pour en savoir plus sur le “travel ban” lire ici).
Contacté par French Morning, un porte-parole du DHS a confirmé que cette notice ne concernait “que le nombre d’aéroport aux US accessibles aux vols en provenance des zones désignées”. Pour le reste, confirme le DHS, “les proclamations présidentielles (…) sur le travel ban restent en vigueur”. En juillet dernier, l’administration américaine a introduit des assouplissements pour certains titulaires de visa, au cas par cas, mais le principe reste celui de l’interdiction d’entrée pour les étrangers ayant séjourné dans les 14 jours précédant dans les pays visés.