Financer la construction d’une école primaire au Rwanda. Tel est l’objectif de l’opération de levée de fonds “Seed for Growth”, organisée le 26 avril.
Derrière ce projet philanthropique, trois jeunes Français des Etats-Unis : Maxime Attal, Sarah Louzon, installés à New York, et Dorielle Hadar, une étudiante de Los Angeles. “Seed For Growth” aura lieu au Bowery Hotel. « Nous attendons 400 personnes environ et nous espérons récolter 30.000 dollars. Cela nous permettra de construire deux salles de classe, des tableaux, des livres, des armoires et de payer des professeurs pour cinquante élèves au Rwanda », explique Maxime Attal.
A l’origine du projet, Sarah Louzon, étudiante en relations internationales qui est tombée amoureuse du Rwanda à l’occasion d’un voyage pendant lequel elle a rencontré Arlene Brown, la fondatrice de Hope Made Real, une organisation américaine à but non lucratif qui vient en aide aux enfants défavorisés du Rwanda. « En novembre 2012, j’ai parlé du projet de levée de fonds à Maxime et Dorielle, je voulais poursuivre ce que j’avais commencé au Rwanda lorsque je m’étais occupée des enfants à l’école », confie la jeune française. Grâce au travail de Dorielle Hadar, étudiante en création en business et design, ils ont réussi à décrocher suffisamment de sponsors pour organiser la soirée.
« C’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, affirme Maxime Attal, c’est important pour les enfants des pays en développement d’avoir accès à l’éducation. Savoir lire, écrire et compter peut les rendre libres ». « Le génocide a été très brutal et l’ONU n’a pas fait ce qu’on attendait d’elle, c’est donc une bonne idée pour des Français de créer un tel projet. Surtout que le Rwanda est désormais un pays sûr où l’on peut travailler et investir », renchérit Sarah Louzon.
« Avec peu, nous pouvons changer beaucoup de choses et avoir un grand impact sur la vie des enfants rwandais, insiste Maxime Attal. Nous voulons laisser quelque chose qui dure. L’éducation est une base fondamentale pour la nouvelle génération du Rwanda. L’école coûte malheureusement très cher dans ce pays mais elle permet de combattre la pauvreté, c’est la base de la croissance d’un pays. Grâce à l’école, il pourra y avoir de nouveaux leaders, des docteurs, des journalistes et même des artistes. Avec ce projet, c’est possible de faire la différence », assure le jeune Français.
Si “Seed For Growth” n’est pour l’instant que le nom d’un évènement, il pourrait devenir une société. « Transformer ce projet en une véritable entreprise est une réelle option pour nous, conclue Maxile Attal. Monter une entreprise demande beaucoup de temps aux Etats-Unis mais c’est une alternative que nous n’excluons pas ».
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bonjour mon cher amie