Le Washington Post ne ménage pas le président Français en titrant «Les Folies Sarkozy, les “bouffonneries” du chef d’Etat font réfléchir les Français».
Neuf mois après son élection, la présidence Sarkozy ressemble de plus en plus à un «mauvais feuilleton», ce qui pousse le quotidien à s’interroger sur la santé mentale de l’homme. Nicolas Sarkozy aurait des traits communs avec Tom Cruise. Ils sont tous deux «forts, têtus, musclés, fonceurs et charismatiques». Certes, «le président ne saute pas encore partout» comme l’acteur américain, mais beaucoup pensent que cela ne saurait tarder. «Si les Français croient avoir tout vu, ils se trompent» affirme le journaliste, pour preuve la sortie de trois livres détaillant les tenants et aboutissants de la «Sakozy-Bruni love affair».
De son côté, le New York Daily News affirme qu’en France, on ne parle que d’eux. Nicolas Sarkozy serait sur le point d’apprendre quelque chose que nos amis Américains, «de l’autre côté de la flaque», savent déjà: «Une poupée sexy peut attirer beaucoup d’ennuis à un homme de pouvoir». Le journal New Yorkais revient lui aussi sur le côté “fouille merde”, truffés de “détails croustillants” des livres à paraître, et attend avec impatience les traductions…
Beaucoup se demandaient si «la diablesse vorace allait jamais pouvoir dire “au revoir” (en français dans le texte) à son insatiable appétit charnel». De ce côté-ci de l’Atlantique, la presse en doute encore. «Carla Bruni alias Madame Sarko est peut être la pire compagne que Sarkozy pouvait choisir pour redonner un coup de peps à une présidence vacillante» écrit le journaliste qui ajoute à sa décharge qu’il est vrai que «le bikini lui va très bien».
A l’occasion de la St Valentin, le blog politique le Huffington Post titre «L’amour Toujours – Virtually». Même pour les romantiques notoires que sont les Français, la romance Sarko-Carla est atypique. L’histoire ne suit ni le schéma traditionnel d’un «homme de bonne famille épousant une fille de bonne famille», ni le «schéma consacré d’un chef d’Etat entretenant des liaisons parallèles».«L’aventure Sarkozy-Bruni a été un “in-your-face”, insouciant, “prime-time” scenario». «Bien sur les rois de France ont toujours eu des maitresses… mais ils étaient rois» et Napoléon, Joséphine et Marie-Louise, «mais il était empereur»!
La journaliste se souvient des présidents de la Ve République. «Autant que je sache, Charles de Gaulle était fidèle à Yvonne». Alors que tout comme Mitterrand et Chirac, Giscard d’Estaing était un« insatiable coureur de jupons» déclare la journaliste qui ajoute que l’ancien président l’aurait même draguée à une conférence de presse.
En faisant la une des journaux people comme une «cheap Hollywood tale», le couple défie «the French ideal of l’Amour». Si des personnages comme Madame Bovary, Cyrano de Bergerac ou Edith Piaf ont incarnés «the passion and pathos of Love (capital L)», ce n’est ni le cas de Carla, une ancienne top modèle devenu chanteuse, ni celui de «Sarko». La journaliste conclue qu’à l’heure des messageries instantanées, de YouTube et Match nous ne devrions peut être plus s’évertuer à mettre du mystère et de la passion dans nos relations amoureuses…
Sarkozy est au plus bas dans les sondages, mais l’International Herald Tribune ne s’en affole pas et affirme «Politicus: Sarkozy vaincra». C’est notament «the luck of calendar», avec la présidence de l’Union Européenne à partir de juin qui, selon le journal Américain, permettra au Président Français de se retourner. Affaire à suivre.