Le New York Forum de Richard Attias fait son chemin. Pour la deuxième édition, 700 participants sont attendus. Le gratin a répondu présent: Michael Bloomberg, Valerie Jarrett, Edmund Phelps, (Prix Nobel d’économie 2006), des grandes pointures du New York Times, Andrew Sorkin, Thomas Friedman, David Brooks. Anne Lauvergeon qui vient d’être remerciée à la tête d’Areva figure sur la liste des participants.
L’ancien organisateur de Davos, et du Global Clinton Initative, qui compte plus de 3000 événements à son actif crée sa propre société Richard Attias & Associates à New York il y a deux ans. Il prend son rôle d’entrepreneur très au sérieux “Quand vous regardez le ratio des emplois crées par les petites entreprises, il est supérieur à celui des grandes firmes mondiales. Nous [les entrepreneurs] avons des responsabilités”, a-t-il expliqué lors d’une conférence au Foreign Press Center. L’emploi est l’un des thèmes clés qui sera abordé lors du sommet.
Pourquoi organiser son forum à New York? “L’ADN de New York est unique.” Il poursuit : “L’Amérique mérite toujours de l’attention. C’est toujours le plus grand réservoir de créativité”.
Pas de concurrence avec Davos, assure-t-il. Outre la différence d’échelle (le forum suisse compte 322 sessions), le New York Forum est “plus centré sur le contenu” : “70% de Davos se passe dans les couloirs.”
Cette année le forum fait la part belle à la Chine : les conférences seront traduites en Chinois (et certaines en français), et une soirée d’ouverture baptisée “China 360”. Au programme aussi, le thème du déclin de l’emploi (“Emploi, emploi , que peut-on faire?”), le nouveau monde arabe ( “investir dans le changement”), l'”hypertransparence” à l’ère du numérique….
L’an dernier, Cécilia Attias a tenu son propre “Women’s Dialogue for Action” le troisième jour du forum. Cette année, elle participera à une discussion sur la sous-représentation des femmes à des postes clés animée par la rédactrice-en-chef de Glamour.
Qu’est ce qui fait avancer cet increvable entrepreneur? “La passion”. Il cite les actions réalisées grâce à la Global Clinton Initiative en matière de santé, éducation…“Je prends cet exemple car c’est un modèle de ce qui peut être fait. Bill Clinton est plus qu’un ancien président, il est une icône. J’essaie de contribuer à mon échelle. “
Il veut lancer un forum sur les énergies (“un thème clé qui doit être traité”) en Europe et un autre sur la sécurité alimentaire en Afrique avant la fin de l’année.