Exclusif – Un nom célèbre pourrait rejoindre la bataille de la législative partielle en Amérique du Nord.
Louis Giscard d’Estaing, le fils de l’ancien président, a confirmé à French Morning, vendredi, qu’il avait été sollicité et qu’il étudiait la possibilité d’une candidature. Il est membre de l’UDI (l’Union des Démocrates et Indépendants).
« Je n’ai pas pris de décision», souligne l’actuel maire de Chamalières (Puy de Dôme), qui indique avoir été contacté par plusieurs « personnalités » nord-américaines, dont des membres de l’UMP, son ancien parti. « Je suis sensible et honoré de ces signes. J’examine actuellement les circonstances qui pourraient faire que j’y réponde positivement ».
M. Giscard d’Estaing était député UMP de la 3e circonscription du Puy de Dôme de 2002 à 2012. Lors de la dernière législative, il a perdu son siège au profit de son adversaire écologiste Danielle Auroi. Depuis, il a rejoint l’UDI, le parti centriste créé par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo. Il est maire de la commune de Chamalières depuis 2005. Son mandat actuel court jusqu’en 2014.
Le fils de VGE peut justifier d’attaches nord-américaines. Il a travaillé pour le groupe Moët Hennessy à New York et Washington et présidé le Groupe d’amitié France-Etats-Unis de l’Assemblée nationale lorsqu’il était député. Il rappelle qu’il fut l’organisateur, en janvier 2009, d’un colloque sur « les relations transatlantiques avec la présidence Obama ». Sur le plan personnel, il était marié à la californienne Nawal-Alexandra Ebeid, décédée en 2011. « Même avant mon mariage, j’allais tous les ans chaque été aux Etats-Unis pour au moins un mois », dit-il.
Reste à savoir si les militants locaux de l’UDI, dont certains disent en privé préférer une candidature locale, seront sensibles à cet argumentaire. Il pourrait en tout cas cristalliser sur son nom les déçus d’une probable investiture UMP de Frédéric Lefebvre. Une chose est sûre : pour « LGE », l’élection de la socialiste Corinne Narassiguin en juin ne lui “parait pas avoir correspondu” à la réalité politique de la circonscription. Contactée, l’UDI parisienne n’a pas souhaité faire de commentaire sur une possible investiture de M. Giscard d’Estaing.