Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.
Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”.
Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.“
Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.”
Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.“
The Grove
crédits: Sandra Cazenave, Anne Demay