Cette semaine, celui qui a fait le plus parlé de lui a le crâne chauve mais parfois un peu trop en enflé selon certains : Nicolas Anelka. Le joueur de foot a été sanctionné par la Fédération Française de Footbal pour son comportement à l’égard de Raymond Domenech, l’entraîneur de l’équipe de France. On se souvient des rumeurs qui courraient alors sur les différentes insultes que le joueur avait pu dire à son coach et de la très polémique une de L’Equipe. Le NYT explique dans un article qu’Anelka ne pourra jouer pendant 18 match avec le maillot bleu. Et soulève un point intéressant: “Aucune action n’a été annoncée contre Raymond Domenech, l’entraîneur de l’équipe au centre de la polémique“. En effet, après avoir été critiqué tant par les professionnels que par les médias et les spectateurs, avec un bilan médiocre, “l’homme le plus détesté de France” va-t-il sortir indemne de toute cette affaire? Et le journaliste élargit son angle en parlant des diverses répercussions de la grève des joueurs: “La controverse a fait naître un débat national qui a soulevé les questions d’immigration, de racisme et de fièrté nationale“.
Immigration justement avec l’expulsion des Roms. La polémique continue d’enfler en France mais aux Etats-Unis également. L’article de Steve Erlanger dans le NYT est à la fois un reportage et une analyse, ce qui permet de confronter réalité – la situation des Roms – et discours – ceux des politiques. L’article commence par le récit de l’expulsion de familles roms d’un camp par la police. Le journaliste lance ensuite plusieurs pistes de réflexion. Dont une qui revient régulièrement : “La nouvelle campagne (d’expulsion, ndlr) a été régulièrement critiquée comme étant politique, un effort de M. Sarkozy pour raviver le soutien de la droite du spectre politique français” et il souligne les amalgames fréquents faits pendant la polémique, de tous côtés, et le désordre qui règne dans ce débat: “Mais la campagne de Sarkozy et aussi les attaques contre elles ont parfois fait confondre les jeunes délinquants des banlieues pauvres, beaucoup d’entre eux sont musulmans, avec les Roms, qui ne sont pas Français, et les voyageurs français, qui ont le droit de rester dans leur propre pays“. Voice of America prend le parti de ne citer que les adversaires des expulsions, citant ainsi le président roumain: “cela pourrait mener à des ‘réactions xénophobes’” et également le porte-parole de la commission européenne: “Nous sommes évidemment très inquiet de toute forme de discrimination (…) Laissez-moi juste rappeler que les Roms sont juste comme n’importe quels autres Européens (…)“. Et l’article du Wall Street Journal élargit le champ d’analyse en prenant le cas français comme un enjeu européen: “Les expulsions reflètent les inquiétudes franaçises sur comment gérer des populations mobiles dans une version élargie de l’UE“.
Astérix et Obélix, icônes de la BD hexagonale, ont eux aussi été au coeur d’une polémique cette semaine en France, ce qui n’échappe pas au Huffington Post. Les deux compères apparaissent dans une publicité pour Mc Donald’s: “la publicité a fait éclater un scandale parmi les commentateurs sur internet” explique le site dans un article. Pourtant, souligne le Huffington Post “Non seulement Asterix est apparu précédemment dans une campagne de McDonald’s pour la promotion d’un film en 2001, mais aussi le Parc Asterix – un parc à thème avec des attractions dédiées aux personnages – rivalise avec Disneyland Paris en terme d’affluence“.