Youri Djorkaeff sera lui aussi au Brésil pour la Coupe du Monde. Mais cette fois, dans la position plus confortable de commentateur sportif pour TF1. Et ça n’est pas pour déplaire au champion du monde: “Je vais me sentir léger, confie-t-il. Et puis je ne suis jamais allé au Brésil. C’est un pays plutôt sympa!“
Depuis sa retraite en 2006, après un dernier tour de piste d’un an chez les New York Red Bulls, l’international français n’a pas chômé. A New York, où il passe “90 %” de son temps, il a lancé sa fondation, la Youri Djorkaeff Foundation, qui forme de jeunes footeux issus de quartiers défavorisés, en partenariat avec l’Inter de Milan. Une activité qui l’a poussé à quitter le restaurant, pour lequel il s’était associé avec Frederick Lesort (ex-Buddha Bar).
Pour l’ancien milieu offensif, 82 sélections au compteur, le Bleus “ont une carte à jouer“, malgré le forfait de Franck Ribery, qui “apportait un vrai plus à l’équipe de France“. “C’est une belle équipe de France. Il y a de l’envie, l’envie d’aller de l’avant“, estime-t-il. Après la coupe du monde désastreuse de 2010, pendant laquelle l’équipe avait refusé de s’entrainer, “ça serait prématuré de parler des Bleus en finale, confie-t-il. Le public ne s’attend pas à les voir aller jusqu’en finale, il s’attend à les voir bien jouer”.
Dans cette coupe du monde qui “sera difficile pour les équipes européennes“, en raison du climat notamment, Youri Djorkaeff suivra l’Argentine, “ennemi juré du Brésil“. Et de noter tout de même que les champions du monde en titre, l’Espagne, sont toujours à prendre au sérieux. “L’Espagne est toujours costaud. J’admire l’envie, la faim des joueurs“.
Un conseil pour les supporters français aux Etats-Unis? “D’y croire“. “Si elle se sort bien des poules, la France va emmagasiner de la confiance“.