Vous avez l’habitude de regarder des films affalé sur le canapé ? Les cinémas AMC ont pensé à vous…
Leur arme fatale ? Les “Plush power recliners” : des sièges de luxe XXL en simili-cuir rouge, avec larges accoudoirs et boutons latéraux permettant d’incliner et de positionner à sa convenance le buste et les jambes. Après un bref regard autour de moi, j’ai opté pour la position majoritairement adoptée en inclinant raisonnablement le haut du siège (il ne s’agit pas non plus de s’endormir) et en allongeant complètement les jambes à l’horizontale. Il ne manquait plus que la fonction massage du dos et on frôlait la perfection absolue !
Alors que le nombre de fauteuils par salle a été réduit (AMC n’a pas lésiné sur l’espace vital accordé à chaque spectateur), les prix sont à peine plus chers que dans une salle ordinaire (15 dollars la place adulte, 19 dollars pour un film en 3D), et le confort est vraiment excellent. Le plaisir de la séance de ciné s’en trouve décuplé, surtout pour un film aussi planant que “Gravity”, qui était projeté dans la salle.
Autre avantage: on peut réserver son billet en ligne en choisissant à l’avance l’emplacement de son fauteuil, comme dans l’avion.
Sur l’ensemble des complexes de cinéma AMC aux Etats-Unis, 25 sont équipés de ce dispositif (soit 271 salles de cinéma ; le prix des places varie en fonction des complexes). A Manhattan, seul le cinéma AMC 84th street 6 est muni de ces “recliners”. Certaines salles similaires ont notamment été installées dans le Queens, le New Jersey, à Los Angeles et au Texas. D’après la Direction, ce dispositif, qui a nécessité un investissement coûteux, a très nettement augmenté la fréquentation des salles malgré la baisse de la capacité maximale (moins 64% en moyenne). Le groupe souhaite continuer à focaliser sa stratégie sur la qualité du confort et du service.
AMC va même plus loin dans huit cinémas AMC aux Etats-Unis équipés de ces fauteuils de luxe, en proposant en prime un service de restauration et de bar (les “cinema suites”, réservés aux plus de 21 ans). Mais compte tenu des nuisances sonores et olfactives déjà subies dans les salles normales en matière de grignotage de pop corn et siphonnage de coca, on est pas sûrs d’être très pressés que ce concept se répande.