Des chaises et tables de bistro à l’entrée, des bibliothèques remplies de livres français (Maupassant, Balzac, Sagan, Cocteau, plus de 15.000 ouvrages au total), on se croirait au coeur de Saint-Germain-des-Prés.
La nouvelle boutique Sonia Rykiel, inspirée des cafés littéraires parisiens, vient d’ouvrir ses portes sur Madison Avenue à quelques pas de l’ancienne boutique de la marque qui avait fermé en 2011. Présente chez Bloomingdale’s, la marque n’avait plus de boutique en propre aux Etats-Unis depuis cinq ans.
« C’était vraiment une question de timing. On cherchait toujours à revenir. Nous voulions trouver l’endroit parfait et on est tombés dessus”, confie Lola Rykiel, petite-fille de Sonia et directrice des relations publiques pour la marque aux Etats-Unis.“Les collections de Julie de Libran (ndr : directrice artistique de la marque depuis presque deux ans) plaisent énormément aux Etats-Unis, poursuit-elle. C’est cette demande qui nous a permis d’ouvrir cette boutique, d’accélérer les choses. »
Le nouvel espace de 185 mètres carrés reprend le concept du flagship de la Maison à Paris, créé l’année dernière par Julie de Libran en collaboration avec l’artiste André Saraiva et le directeur de la publication du magazine Paradis Thomas Lenthal. Dans la boutique aux murs laqués de rouge, les vêtements, accessoires et souliers sont présentés entre les rangées de livres. Sur la moquette, on aperçoit en clin d’oeil quelques codes emblématiques de la marque : des bouches, des yeux, des cigarettes, des livres et des crayons.
Un esprit parisien qui fait écho à la collection présentée dans la boutique, dans laquelle Julie de Libran réinterprète l’univers de Sonia Rykiel avec ses rayures, ses pulls en maille intarsia, ses strass et sa fourrure, déclinée dans des couleurs flashy. « Je pense que les Américaines se reconnaissent», commente Lola Rykiel à propos des collections de Julie de Libran. « Il y a le côté parisien, prêt-à-porter, en même temps très Rykiel et facile à porter ».
Les plus coquins iront faire un tour dans les cabines d’essayage pour y découvrir la partie érotique de la bibliothèque.
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” on se croirait au coeur de Saint-Germain-des-Prés.” …. ça tombe bien : St Germain-des-Près, on s’croirait pas en France.