Je me souviens parfaitement du jour où j’ai compris qu’en tant que Française, j’étais une mère différente. C’était peu de temps après notre arrivée à New York, au supermarché de notre très bobo quartier de Park Slope à Brooklyn. Le caddy plein, je m’approche des caisses où sont disposés, à nez d’enfant, bonbons et barres chocolatées. Sans surprise, mon fils aîné, alors âgé de 4 ans, me réclame une sucrerie. Suite à mon refus, il se met à hurler et s’écroule à terre. Ses cris s’éternisant, je finis, exaspérée, par lâcher, haut et fort, un franc « NON et ça suffit! ».
Soudain, le temps s’est arrêté. Tous les visages se sont tournés vers moi, les critiques indignées ont sifflé, les “poor little boy” ont bourdonné de toute part et, ultime humiliation, la caissière m’a brutalement signifié qu’elle prenait sa pause en apposant, d’un geste ferme, la pancarte “closed” sur son tapis roulant. Je n’oublierai jamais, ni son regard plein de mépris, ni celui de mon fils, mi-supris mi… satisfait.
En 7 ans de vie aux États-Unis, j’ai connu de nombreux moments de solitude comme celui-là. Des drôles et des moins drôles. Toujours avec cette sensation d’être une mère différente car française. Sommes-nous plus sévères? Oui je pense, quant à la conduite à tenir vis à vis des adultes notamment. Sommes-nous plus relaxes? Certainement aussi, quand nous privilégions le savoir-vivre – ce que j’appelle le savoir-profiter français. Sans prétention aucune (le titre provocateur de cet article n’est qu’un clin d’oeil à l’article du Wall Street Journal “Pourquoi les mères chinoises sont supérieures“) et avec une grande tendresse pour toutes les mères américaines, plus diverses que je ne le laisse entendre ici, je vais tenter de décrire “l’éducation à la française” en terre américaine, telle que je la vis au quotidien avec mes 3 enfants âgés de 10, 8 et 4 ans (et avec mon mari, évidemment pleinement impliqué dans l’éducation, comme le sont beaucoup de pères aujourd’hui. Ils ne sont exclus de cet article que par commodité d’écriture, et par imitation du principe adopté par Amy Chua qui a lancé la polémique).
“Peerenting” vs “parenting”
A la manière d’Amy Chua, l’auteure du livre controversé “The Battle Hymn of the Tiger Mother” et de l’article du Wall Street Journal qui a tout déclenché, voici la liste de ce que mes enfants n’ont pas le droit de faire:
-manquer de respect,
-sortir de table au bout de 5 minutes,
-lors d’un playdate chez les voisins, ouvrir le réfrigérateur sans y être invité sous prétexte d’avoir faim,
-sauter sur le lit des parents (surtout sur celui des voisins),
-se plaindre de l’abondance des devoirs et contredire son professeur, sauf quand il a tort,
-penser que gagner et perdre, c’est pareil, et, du coup, réclamer une récompense quand on a perdu.
Mon amie Liz, mère américaine de 4 enfants, trouve les petits Français plus polis et plus calmes car, analyse-t-elle, ils savent vivre très tôt avec les adultes. On leur apprend, dès leur plus jeune âge, à s’asseoir et à bien se tenir à la table des grands, à se servir d’une fourchette et d’un couteau. J’ai rarement vu un jeune américain attablé plus de 5 minutes, même à l’adolescence. Un paradoxe dans un pays où le dîner de Thanksgiving est tant respecté. Les repas sont souvent pris sur le pouce, debout, et les enfants, entre 2 snacks, apprennent vite à faire leurs sandwiches. Chez les autres, même chose: plus d’une fois j’ai retrouvé, dans ma cuisine, un petit invité le nez fourré dans un placard ou dans le réfrigérateur, m’expliquant « I am hungryyyy ».
Les enfants français apprennent donc tôt à vivre avec les adultes, mais aussi à reconnaître et respecter les espaces de chacun. Combien d’appartements et de maisons d’amis américains sont transformés en vaste playroom, les jouets traînant partout, du salon à la cuisine en passant par la chambre des parents! J’ai surpris un jour ma petite voisine (8 ans, plus si petite que cela) en train de sauter sur notre lit conjugal. Elle ne s’est même pas arrêtée à mon arrivée.
Poser des limites est difficile pour les mères américaines. Elles reconnaissent ne pas avoir été élevées ainsi mais s’estiment “meilleures” que leurs parents car plus à l’écoute. Heurter la sensibilité de leurs enfants est leur hantise. A toute tentative, elles s’entendent dire «you hurt my feelings!» et le processus de culpabilité est aussitôt enclenché. Elles se perdent en explications, argumentations et négociations. J’admire leur patience! Les mères françaises ont beaucoup moins de scrupules. On a toutes lu Dolto, on discute volontiers mais quand l’heure du “non” a sonné, l’explication de texte est terminée.
Qu’on ne s’y trompe pas: les Américaines sont lucides. Par un jeu de mots phonique, elles dénoncent le “peerenting” (le fait de faire copain-copain avec son enfant) comme substitut du “parenting”. Des séries télévisées comme Parenthood le décrivent avec humour. Il y a une réelle prise de conscience et c’est, je pense, l’une des raisons de l’incroyable ampleur de la polémique suscitée par le livre d’Amy Chua.
“Good job” vs “peut mieux faire”
J’ai toujours aimé le positivisme des Américains, leur façon d’encourager, de valoriser l’effort. Mais les “good try”, “good job” et autre “good work” à tout bout de champ, ça n’a plus de sens. Je fus surprise dernièrement de lire un “You did it!” en commentaire d’une note B sur la copie de ma fille (3rd grade, équivalent CE2) ou encore un “excellent” accolé aux 90% du test de mon fils aîné (5th grade, équivalent CM2). Sans perdre une seconde, j’ai expliqué à mes enfants qu’un professeur n’avait pas toujours raison et que seuls A+ et 100% étaient excellents, pas les notes inférieures. Sans hurler pour un A- comme le ferait une mère chinoise, je réserve mes félicitations à l’obtention de la meilleure note. Et dire que je détestais les “peut mieux faire’” sur les bulletins scolaires de mon enfance!
Sur l’ensemble des mères américaines que j’ai eu l’occasion de rencontrer, j’estime à 70% le nombre d’entre-elles qui se sont plaintes de l’abondance des devoirs de leurs enfants. Je n’ai que très rarement entendu une Française en parler. Avoir beaucoup de devoirs nous semble “normal”. Pourtant, les mères américaines sont très préoccupées, voire stressées par les résultats scolaires de leurs enfants et, ce, dès leur entrée en crèche. Un ami new-yorkais, plein d’humour et père attentif de 2 garçons, m’a dit un jour: « avec vous les Français, il faut toujours que les enfants en bavent un peu. Il y a toujours cette idée que, pour y arriver, pour apprendre, il faut souffrir. » Ce doit être notre côté chinois…
Le Dieu Sport
Le sport est, je pense, LE sujet qui marque le fossé culturel entre Français et Américains. Tout le monde le sait, le sport est au coeur de la vie américaine, il est omniprésent, 7 jours sur 7, à l’école comme en dehors. En suburb, il est même déifié: Dieu baseball dans le Connecticut, Dieu Lacrosse à Long Island et dans le New-Jesey. Les mères s’épuisent à conduire leurs enfants aux multiples practices et games. Elles les encouragent d’un “have fun!” mais scrutent de près les résultats. Dans l’esprit “good job”, des médailles sont distribuées même aux perdants. Mais les mères rêvent toutes de la victoire. Elles peuvent en perdre leur sang-froid, fait rarissime chez les Américaines. Une amie de Long Island déplorait s’être fâchée avec la moitié de son quartier après avoir reçu des critiques acerbes sur la façon dont son mari (bénévole) coachait l’équipe de football, ladite équipe venant d’essuyer une défaite. La première fois que j’ai inscrit l’un de mes fils à la ligue de baseball de notre ville, je n’ai pas cru ce que je lisais: des pages entières consacrées au fairplay destinées, non aux enfants, mais aux parents! En avril dernier, je me suis arraché les cheveux à tenter d’organiser les 10 ans de mon aîné, de réunir ses plus proches amis. J’ai dû changer maintes fois la date et l’horaire en raison des différentes activités sportives de chacun. Toutes les mères américaines, avec sincérité, m’ont expliqué combien la présence de leur enfant à tel ou tel match était indispensable: « tu comprends, l’équipe compte sur lui/elle. Sans lui/elle ils risquent de perdre! » C’est là que le savoir-vivre français se distingue, cette touche “à la cool” relevant d’un certain savoir-profiter du bon temps: aucune compatriote n’a décliné l’invitation, car, dans l’esprit français, rien ne vaut un bon verre de vin entre amis pendant que les enfants improvisent… une partie de foot!
Le cas de la fessée
Je ne suis pas une grande adepte de la fessée. J’avoue l’avoir déjà donnée, mais ce fut un fiasco: ça faisait rigoler mon fils aîné. Beaucoup de Françaises expatriées me disent avoir recours à la fessée – en cas extrême. J’en ai même rencontré une qui, une fois la correction donnée, enfermait sa fille dans le placard pour mieux la calmer. Aucune Américaine ne m’a avoué avoir un jour levé la main sur leur enfant. Sûrement par conviction de l’inutilité de ce genre de punition. Mais un peu aussi par crainte d’éventuelles représailles. Judiciaires j’entends. Je l’ai compris lors de ma 2e visite aux urgences de l’hôpital Methodist de New York.
Notre fils, grand cascadeur devant l’éternel, s’était blessé au menton, à peine 2 semaines après s’être ouvert le front. Rien de méchant – quelques points de suture – mais 2 blessures en 15 jours justifiaient un interrogatoire plus serré qu’à ma première visite. Les questions de l’assistante médicale portaient non seulement sur la manière dont mon fils s’était fait mal, mais aussi sur l’environnement familial et la nature des relations entre mon mari et moi. Le temps que je réponde, une femme s’était approchée de mon fils pour l’interroger à son tour. Il ne s’agissait ni d’un médecin ni d’une nurse mais… d’une avocate! Elle n’a heureusement pas insisté quand je l’ai violemment congédiée.
S’il est absolument nécessaire de protéger les enfants et de dénoncer la maltraitance, il est certain que ce climat de suspicion permanente rend les parents américains paranoïaques. J’ai d’ailleurs pensé à ma mésaventure quand j’ai lu la tribune d’Amy Chua dans le Wall Street Journal. Je me suis demandée si l’auteure ne risquait pas de voir débarquer chez elle les services sociaux.
Je suis loin d’être une mère modèle et mes enfants des exemples de sagesse. Contrairement à Amy Chua, dont la fille jouait au Carnegie Hall à l’âge de 15 ans, mes enfants ne montrent pas (encore!) de prouesse particulière qui serait due à l’éducation que je leur prodigue. Mais il y a définitivement un style d’éducation à la française, qui, je pense, profite à mes enfants, ces petits Frenchies « so polite and well behaved » qu’on invite toujours avec le sourire!
0 Responses
Merci, article tres interessant !!!
Pour Béatrice,je suis sur que tu ne peux pas faire l’éducation de ton fils à la chinoise,peut-être à l’américaine,lol
Good job, Elisabeth ! 😉
Article plein de pertinence et de subtilités sur nos différences culturelles.
D’ailleurs, je réalise avec effroi que, plus les années passent, plus le” papa français ” perd du terrain par rapport au “papa américain”.
Merci de cette piqure de rappel !
Et un livre sur “l’éducation à la française”, c’est pour quand ?
Cet article est bien plus un manifeste en faveur du droit a l’existence et a la difference d’une personne issue de l’immigration francaise vivant au sein d’une minorite aux EU, qu’un rapport eduque sur les differences culturelles entre modes d’education a la francaise et l’americaine. Je ne vous cache pas que je trouve cet article tres bete et qu’a mon avis on a interet a ne jamais basculer dans ce genre de discours, si peu qu’on se croit etre francophone et eduque. D’une part on est accueilli plus qu’honorablement ici en tant que Francais, donc il n’y a rien a dire, car ce droit a la difference vous l’avez beaucoup plus ici, qu’en tant que Francais meme en France.
Par ailleurs le contenu de l’article n’est absolument pas recherche. Les exemples sont biaises, base sur l’experience personelle d’une unique personne. Et ca n’est meme pas intelligent. Que de pseudo-generalites. Par exemple, l’auteur ne cesse de reclamer son droit a la difference, mais condamne essentiellement tout les modes de comportements qui sortent du du cadre de ce qu’elle entend comme etant acceptable.
C’est vraiment pathetique.
J’espère que cette mère française si parfaite n’éduque pas ses enfants en orthographe…Par ailleurs, elle sera plus crédible pour donner des leçons lorsque ses 3 enfants auront passé avec succès les affres de l’adolescence, ainsi que les tourments des admissions dans les universités US. Elle comprendra d’ailleurs certainement mieux à ce moment-là pourquoi le sport notamment est tellement important chez les enfants…
pas mal et tres vrai quand je vois le temps que passe mon fils ( pourtant demi francais et lui-meme eleve a la francaise ) a tout expliquer a ses enfants , a ne jamais elever la voix etc… mais, ceci-dit quand me petits enfants sont seuls avec nous, pas de probleme 1 ils connaissent les limites imposees par Mamie !
Elevée ‘à la française’ en France, au Japon et aux US je me reconnais tout à fait dans l’enfant « so polite and well behaved » ! A voir si j’aurais la même touche avec les miens… merci pour cet article.
Merci !!!!!!!!!! mille fois merci ! J’habite dans le New jersey et j’avoue que je n’en peux plus de cette education et mentalite ! ( mes enfants ont grandi et sont tres bien acceptes ) mais qu’elle douleur de se savoir tellement differente !
France Hyman
Bonsoir,
J’ai ecrit un long essai sur ce theme, gratuit et en ligne depuis plus d’un an deja sur http://www.pbaudry.com
Etre Francaise Et Americaine
Dans lequel je couvre tout cet aspect de l’education. Henry James, deja en son temps, avait bien vu que “ce pays” (L’Amerique) etait selon ses termes “the reign of children”…
Les raisons historiques, philosophiques, linguistiques, culturelles sont d’une telle ampleur, que la tres vive polemique suscitee par l’article “sur la superiorite des meres chinoises” ne situe pas le debat la-ou il devrait se tenir en terme de qualite, car les commentaires sont de vives “over reactions” renvoyant les cultures les unes contre les autres heurtant les sensibilites des uns et des autres. Neanmoins, je pointe dans mon essai, que la vigilance et la responsabilite de la transmission de notre culture et de notre langue, font que la mere francaise, est obligee d’etre “on top of it”, nous sommes des cultures de liens, de transmission d’un immense savoir qui ne se fait que par la mere/langue maternelle, et l’exigence de la complexite de la culture francaise, italienne etc, rend de fait, le role de la mere plus puissant, elle doit etre presente et intransigeante. Il faudrait reparler de la Virtus Romana, du role de la femme chez les Romains dont nous sommes heritiers… Au 19eme siecle, le mouvement du Mumisme aux Etats-Unis fut un courant dominant qui mettait la femme en tant que Mater Familias “controling”, on a parle des stealth bomber moms depuis quelques annees, or la bataille n’est pas dans le “control” pour controler, mais dans quelle transmission du savoir aux futures generations?
Nathalie Monsaint-Baudry
De retour en France, je realise qu’il est beaucoup plus facile d’elever un enfant “a la francaise” aux Etats-Unis qu’en France. Pourquoi. Tout simplement car aux USA il y a un environnement positif pour les enfants. Ici, a l’ecole par example, les enfants vivent dans la terreur de la punition et des mauvaises notes qui impliquent encore des punitions. Il n’y a pas de dialogue, pas d’explication. J’ai meme vu des enfants dont la mere leur tiraint les cheveux pour leur dire de bien se tenir. Autre example: un jour a un pique-nique, une enfant de 2 ans etaient epuisee d’avoir courru et bien la mere lui a donne une fessee devant tout le monde car elle pleurait… J’aurais 10 000 examples comme cela a vous donner depuis mon retour en France et je pense qu’un melange de plusieurs educations est le mieux et je peux vous dire que l’education a la francaise n’est pas si excellente que ca…
Cet article décrit une expérience en tout point semblable à la mienne. Un père dans le NJ.
je me sens pas du tout superieure mais differente !
Le point de vue est interessant – quoique je suspecte qu’il emane d’une de ces fameuses “expats” qui ont tout le temps de se contempler n’ayant pas grand chose d’autre a faire. Je n’aime pas le terme “superieures” pour decrire les meres francaises. Trop facile de regarder d’un air legerement narquois la maniere d’eduquer a l’americaine, qui a ses travers je suis d’accord, car si on veut parler de la methode francaise Dolto elle aussi a ses critiques. Je trouve que les jeunes americains, avec tous les defauts que leur education peut leur donner, sont bien plus debrouillards que les jeunes francais et beaucoup plus tot – et l’etat d’esprit positif qui est une des “trademarks” de la culture americaine me semble etre une plus grande garantie d’epanouissement dans l’avenir que ce que je constate en France de deprime, de sinistrose, de manque d’enthousiasme pour l’avenir de la part des jeunes. Cela aussi doit faire partie de l’education recue, non??
En tant que mere francaise aux US – ayant eleve en grande partie seule deux garcons avec toutes les difficultes que cela comporte – oui, moi aussi j’ai connu la solitude, l’isolement, etc. bla bla bla – je suis enchantee que mes garcons appartiennent a la culture americaine – qualites et defauts d’education confondus.
En realite, on peut, sans entrer dans une comparaison/ opposition systematique (et je suis entierement d’accord avec le commentaire ci-dessus), resumer la difference de mentalite France/Amerique par le commentaire suivant:
Une maman americaine va chercher son enfant a l’ecole et lui demande: “Did you have fun?” Une maman francaise demandera a son enfant:” Did you work hard, did you learn a lot?” .
Question : est il possible de poser des limites sans violence physique ?
Entre l’éducation trop laxiste américaine, et la fessée un peu leste française que j’ai subie dans mon enfance, mon choix est fait : non, c’est non, tu peux toujours te rouler par terre, ça ne changera pas ma décision. Mais je ne te frapperais pas parcque tu es en désaccord avec moi et que ça m’énerve parcque c’est moi (adulte) qui DOIT avoir le “Pouvoir”…
Mon fils de 3 ans et demi a très bien compris, son demi-frère de 12 ans respecte parfaitement mes limites, et pas du tout celles de sa mère qui utilise à outrance fessée et hurlements…
So What ?!
Hello Elisabeth,
Nicolas, NY depuis 8 ans.
Votre article est tres interessant avec quelques touches d’humour (l’exemple du lit)… Je suis le genre de parent (d’une fille de 4 ans) a suivre de pres (parfois de trop pres) l’evolution de mon enfant. Par evolution, j’inclus limites et autres caracteristiques qui me paraissent etre indispensables a une vie en famille reussie. Par exemple, j’apprecie de pouvoir diner au restaurant avec ma femme et ma fille sans que les cris et autres impatiences liees a l’enfance ne soient un traumatisme. Ceci n’est clairement pas le cas de la plupart des enfants de parents 100% americains que nous avons comme amis. Je pense qu’une des raisons a cela est cette tendance de parents americains a laisser le champ libre au jugement et auto discipline de l’enfant et ce des le plus jeune age. Il me parait irreel de concevoir qu’un enfant de 3 ans va, de lui-meme, decider de manger des carottes au lieu de pizzas… et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Les repas a la francaise sont des moments privilegies ou il est possible de partager plus que de la nourriture avec ses enfants. On discute, on se tient bien, on ecoute, on parle… tout un rituel qui je pense est un bon resume d’un quotidien “equilibre” d’un enfant.
Ma fille est constamment acclamee par les parents de ses amis comme etant un ange, calme et facile a vivre. Je vous garantie que cela ne s’est pas fait du jour au lendemain mais en effet ma fille est un ange puisqu’elle a la capacite de mettre en avant sa personnalite plutot que ses cris et son excitation. Avec humour (et je le precise a chaque fois) je dis aux parents que la solution reste dans le coup de ceinture donne des le plus jeune age:) Humour a la francaise!!!
A quand une version anglaise de votre article?
Nicolas.
Hello Elisabeth,
Nicolas, NY depuis 8 ans.
Votre article est tres interessant avec quelques touches d’humour (l’exemple du lit)… Je suis le genre de parent (d’une fille de 4 ans) a suivre de pres (parfois de trop pres) l’evolution de mon enfant. Par evolution, j’inclus limites et autres caracteristiques qui me paraissent etre indispensables a une vie en famille reussie. Par exemple, j’apprecie de pouvoir diner au restaurant avec ma femme et ma fille sans que les cris et autres impatiences liees a l’enfance ne soient un traumatisme. Ceci n’est clairement pas le cas de la plupart des enfants de parents 100% americains que nous avons comme amis. Je pense qu’une des raisons a cela est cette tendance de parents americains a laisser le champ libre au jugement et auto discipline de l’enfant et ce des le plus jeune age. Il me parait irreel de concevoir qu’un enfant de 3 ans va, de lui-meme, decider de manger des carottes au lieu de pizzas… et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Les repas a la francaise sont des moments privilegies ou il est possible de partager plus que de la nourriture avec ses enfants. On discute, on se tient bien, on ecoute, on parle… tout un rituel qui je pense est un bon resume d’un quotidien “equilibre” d’un enfant.
Ma fille est constamment acclamee par les parents de ses amis comme etant un ange, calme et facile a vivre. Je vous garantie que cela ne s’est pas fait du jour au lendemain mais en effet ma fille est un ange puisqu’elle a la capacite de mettre en avant sa personnalite plutot que ses cris et son excitation. Avec humour (et je le precise a chaque fois) je dis aux parents que la solution reste dans le coup de ceinture donne des le plus jeune age:) Humour a la francaise!!!
A quand une version anglaise de votre article?
Nicolas.
Vore anecdote “supermarché” me rappelle une aventure semblable, mais en Angleterre avec mon fils qui avait 18 mois, poussait des hurlements se roulait par terre et se tapait la tête contre le sol parce que je lui refusais une friandise… j’ai failli me faire lyncher, et une cliente (heureusement, c’était avant les portables!) a demandé qu’on appelle la police!
Il a fini par se calmer, malgré mon refus, puis en grandissant, il a appris, ses frères aussi, que “si on demande, on n’a pas”!… ce qui permet de faire des petits cadeaux, de temps à autre, à des enfants sages comme des images!
Tout comme l’article d’Amy Chua, cet article se base sur trop de generalites et ca me derange. Je pense que chaque famille est differente, qu’elle soit francaise, americaine, ou autre.
Quoi qu’il en soit, il est vrai que l’anecdote du super marche m’a rappelle un episode similaire au park la semaine derniere. En effet, j’ai ose elever la voix et rafermir le ton avec ma fille de 4 ans qui ne voulait pas se lever et rentrer a la maison. Tous les regards horrifies se sont tournes vers moi, comme si j’avais commis un crime.
Par contre, je n’ai pas gobe l’histoire de l’avocate aux urgences, ca m’a paru un peu tire par les cheveux…
Merci pour l article. À part Dolto , que je n ai pas lu… Je vis des moments identiques. Nous sommes à San Francisco depuis trois ans , j ai deux enfants de 8 et 10 ans et je remplace des profs ou instits dans une école internationale : française américaine et chinoise. Il y a définitivement une éducation à la française et mes enfants pour le moment n ont pas déteint sur cette culture d’ enfant roi. Ils sont toujours invités , complimentés sur leur politesse, leur facilité à manger de tout , sans allergie, leur calme, Etc… je conduis effectivement beaucoup pour le sport après l envole , c est le côté positif de cet endroit : l école finissant tôt(pourtant 35 heures / semaine) permet de faire des activités après l école, en plus des devoirs en français et anglais…bref il y aurait tant à raconter…merci encore d’ avoir partager votre article…
Ce que je retiens des différences d’éducation des enfants ( j’habite en Arizona !) : prenons ce qu’il y a de mieux dans les deux systèmes. Ce qui correspond a un enfant sera un fiasco complet avec un autre, y compris au sein d’une fratrie.
Ce qui vous décrivez dans l’article,je le vis tous les jours ! Nous (oui le papa est partie prenante de l’éducation) avons donne le choix aux enfants,notamment pour l’école. Le résultat est qu’en échec scolaire total en France, notre fils caracole en tête seulement 2 ans après son arrivée. Il s’est responsabilise seul et a appris a gérer son travail. Nous ne “l’engueulons” jamais pour une mauvaise note et lui posons la question pour une note moyenne : est ce que tu as travaille ? Il a appris a travailler seul,je ne vérifie jamais les devoirs !
Et ca nous ne l’aurions jamais eu en France.
Pour le savoir-vivre c’est diffèrent. Ils sont ostracises par les autres car ils ne mangent pas avec les mains par exemple. Ils se font traiter de “pédales”. Mais ils sont d’accords sur le fait que c’est un code de vie utile et pertinent.
Mais en tant que Français, avons-nous un regard plus tendre et compréhensif sur les étrangers qui élèvent leurs enfants différemment en France ? je ne le crois pas !
Ah au fait, en quoi les expats (français vivant a l’étranger, pas forcement, riches… souvent en contrat local) ont ils tout le loisir de se regarder le nombril ?
http://nathinphoenix.blogspot.com/2011/01/dragon-lady.html
Excusez-moi, mais en lisant cet « article » et les commentaires qui le suivent, j’en viens a me demander si vous avez subi une lobotomie a votre arrivée aux Etats-Unis, ceci, suivie d’une perte de fonction d’une partie de votre cerveau qui pourrait éventuellement vous servir à observer et appliquer un jugement juste et honnête….
A vous lire, on croirait que l’enfant français et une sorte de perle rare, à la fois sage et calme qui mange que de la bonne nourriture que ses parents sont allé chercher sur le marché bio le matin…Je n’ai même pas envi de commenter la dessus tellement cela me parait grotesque…
Juste pour commenter un peu l’article, pour commencer si quelqu’un pouvait m’expliquer le fameux « savoir-profiter français » ca m’aiderait pas mal, enfin passons…
Ensuite pour la « liste de ce que mes enfants n’ont pas le droit de faire », pour ce que j’en ai vu ,aux US, c’est la même chose, à part quelques cas particuliers que l’on retrouve en France et probablement dans la plupart des pays…
« J’ai rarement vu un jeune américain attablé plus de 5 minutes, même à l’adolescence » je me demande ou vous vivez et ou vous avez vécu en France…
« J’admire leur patience! Les mères françaises ont beaucoup moins de scrupules » ca explique mieux pourquoi dans les restaurants ou autres, quand des parents crient après leurs enfants, c’est (presque) toujours des parents français (ex : « par lâcher, haut et fort, un franc « NON et ça suffit! » »)
« Et dire que je détestais les “peut mieux faire’” sur les bulletins scolaires de mon enfance » Du coup, je ne vois pas trop le lien avec le reste, mais bon…
« Avoir beaucoup de devoirs nous semble “normal”. » Ah oui ! Le fameux « savoir vivre a la française… »
« Le sport est, je pense, LE sujet qui marque le fossé culturel entre Français et Américains. » C’est bien vrai, mais bon c’est aussi assez triste de savoir que les Français sont les moins sportifs d’Europe…
Excusez-moi, mais en lisant cet « article » et les commentaires qui le suivent, j’en viens a me demander si vous avez subi une lobotomie a votre arrivée aux Etats-Unis, ceci, suivie d’une perte de fonction d’une partie de votre cerveau qui pourrait éventuellement vous servir à observer et appliquer un jugement juste et honnête….
A vous lire, on croirait que l’enfant français et une sorte de perle rare, à la fois sage et calme qui mange que de la bonne nourriture que ses parents sont allé chercher sur le marché bio le matin…Je n’ai même pas envi de commenter la dessus tellement cela me parait grotesque…
Juste pour commenter un peu l’article, pour commencer si quelqu’un pouvait m’expliquer le fameux « savoir-profiter français » ca m’aiderait pas mal, enfin passons…
Ensuite pour la « liste de ce que mes enfants n’ont pas le droit de faire », pour ce que j’en ai vu ,aux US, c’est la même chose, à part quelques cas particuliers que l’on retrouve en France et probablement dans la plupart des pays…
« J’ai rarement vu un jeune américain attablé plus de 5 minutes, même à l’adolescence » je me demande ou vous vivez et ou vous avez vécu en France…
« J’admire leur patience! Les mères françaises ont beaucoup moins de scrupules » ca explique mieux pourquoi dans les restaurants ou autres, quand des parents crient après leurs enfants, c’est (presque) toujours des parents français (ex : « par lâcher, haut et fort, un franc « NON et ça suffit! » »)
« Et dire que je détestais les “peut mieux faire’” sur les bulletins scolaires de mon enfance » Du coup, je ne vois pas trop le lien avec le reste, mais bon…
« Avoir beaucoup de devoirs nous semble “normal”. » Ah oui ! Le fameux « savoir vivre a la française… »
« Le sport est, je pense, LE sujet qui marque le fossé culturel entre Français et Américains. » C’est bien vrai, mais bon c’est aussi assez triste de savoir que les Français sont les moins sportifs d’Europe…
La différence entre les mères américaines et les françaises est de moins en moins vrai, surtout en ce qui concerne les colères de gamins dans les grandes surfaces. Les mères sont presque “obligées” de céder aux caprices, au vu de la réaction des vendeurs ou clients de magasin
qui souvent semblent outrés. Les parents semblent avoir démissionné ..
Génial! Beaucoup d’humour et le bon sens “french”
Nicole TIREL
il y a 20 ans mon frere, alors age de 4 ans est lui aussi alle aux urgences en France, 2 fois en 15 jours. Le personnel a demande a ma mere de sortir de lachambre et a intrroge mon frere. Il n’ay pas qu’aux US qu’on suspecte la maltraitance, et heureusement. Je pense que l’education est malheureusement une affaire d’heritage (comment avons-nous mm ete eleves) et de classe sociale. Des meres qui insultent leurs enfants pour les punir, j’en ai vu aux US et en France. Des meres qui laissent tout faire aussi.
tout a fait mon cher Watson…je pense que tous les Francais avont les memes surprises ici aux USA. J’ai eleve mes enfants en grande partie aux USA, ils sont maintenant des ados, et j’ai souri a l’evocation du Dieu sport, c’est vraiment ca, on a l’impression que le summom de la reussite serait d’avoir un enfant qui finit sportif pro, mais c’est drole de voir tous ces enfants qui n’ont aucune chance de realiser ce reve et leurs parents, etre pris dans ce rythme parfois infernal des games et des clubs de sport…qui ne laisse d’ailleurs plus aux enfants le temps de respirer et de profiter de la vie, tellement ils sont pris par les practices, matchs etc…ils n’ont plus une minute a soi! Un de mes fils (oh scandale) n’aime pas le sport…et j’ai du expliquer des dixaines de fois a des parents qui me regardaient sans avoir l’air de comprendre, que je respecte le fait que mon fils n’ai pas de plaisir a faire partie de l’equipe de baseball ou de foot, que nous sommes tous differents, qu’il faut respecter les gouts des enfants…
” En réalité, on peut résumer la différence de mentalité France/Amérique par le commentaire suivant :
Une maman américaine va chercher son enfant a l’école et lui demande: ” Did you have fun ? ”
Une maman francaise demandera a son enfant : ” Did you work hard, did you learn a lot ? ” + 1
… là , je suis entièrement d’accord avec Marbenj et avec JusteMilieu : l’éducation a la Française et a la chinoise n’a absolument rien de glorieux , loin de là ( http://www.chine-nouvelle.com/forum/read.html?q=4%2C19980 ) l’éducation ça ne se résume pas a ” FAIS CA !!! ” et ” NE FAIT PAS CA !!! ” ça serait trop simple . Toutes ces ” mamans tigres ” chinoises qui pressent leurs enfants comme des citrons sont ridicules et cruelles , elles font ( en parfaite connaissance de cause et volontairement ) passer le bien être de leurs gosses après leur petite fierté personnelle : Il est bien connu que la plupart des parents les plus sévères le sont pour compenser la mauvaise image qu’ils ont d’eux mêmes : ils se reposent sur leurs enfants pour leur renvoyer une image positive et se rassurer , c’est égoïste et ça n’a pas de sens .
élever un enfant n’est pas le calvaire que tout le monde s’imagine . Bien sur on sait très bien par exemple qu’un enfant de 6 ans dont le regard croise un étalage de bonbons dans un magasin va en réclamer a ses parents mais qui a dit qu’ils étaient forcés soit de dire ” oui mon ange ” et se laisser avoir soit de crier comme des brutes ? Il y a beaucoup plus simple : lui répondre ( poliment et avec le sourire pourquoi pas . ) qu’il n’en aura pas parce que même s’il en a envie il y en a déjà a la maison ( Entre autres raisons , après tout dépend du motif précis du refus c’est logique . ) et ça s’arrête là . S’il insiste il suffit de lui dire ( toujours avec calme pour bien montrer que les caprices ne vous intéresse pas . ) que vous ne changerez pas d’avis de toute façon . point . Il a parfaitement le droit de demander , et ses parents peuvent très bien avoir des raisons de refuser : les enfants ne sont pas stupides et ils peuvent très bien le comprendre . ( Si un enfant se rend compte que ses parents ont une bonne raison de dire non et qu’ils ne changeront pas d’avis , il se stoppera lui même et sans frustration puisqu’on qu’on lui aura expliqué le pourquoi du non . Au contraire s’il sait qu’ils vont craquer et lui acheter il continuera et si il sait qu’ils vont s’énerver il continuera parce que pour lui ça voudra dire qu’il aura au moins accaparé l’attention . )
pour qu’un enfant se conduise correctement en famille , dans les magasins , a l’école , chez des amis etc… pas la peine de jouer les sergent instructeur : tout ce qu’il faut c’est lui apprendre a ce mettre a la place des autres : ” si tu invitais des amis chez toi plus tard , ça ne te plairait pas que ton fils/ ta fille soit méchant/te et qu’il/elle te désobéit devant eux ? ” ( non seulement il comprend et il se conduira bien mais il sera fier puisque vous lui expliquez les choses et vous le rendez responsable . )
et enfin pour ce qui est des résultats scolaires les parents font TOUS la même erreur :
bonnes notes = récompenses , bien .
mauvaises notes = punitions , disputes , devoirs surveillés , mal .
Les notes ne sont pas des su-sucres qu’on donne si l’enfant a bien fait le beau , elles servent d’indicateurs pour mieux visualiser en quelle matière la leçon est comprise et en quelle matière elle est plus difficile . D’ailleurs les notes et les résultats scolaires ne veulent RIEN dire quant a l’intelligence ou la volonté d’un enfant (http://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/51778/l-echec-scolaire-des-surdoues—pourquoi.shtml) si il y a bien deux choses a ne pas dire a un enfant qui a eu un mauvais résultat c’est : qu’il est bête , qu’il ne comprend rien . Ou encore que c’est un paresseux , un fainéant .
L’école n’est pas là pour le cataloguer , l’enfant était déjà lui même avant et restera lui même après :
ce n’est pas l’école qui l’a ” fait ” ( un enfant qui n’irait jamais a l’école vous croyez qu’il ne serait pas curieux de toute façon ? qu’il ne poserait jamais de questions sur rien ? qu’il ne voudrait ni lire ni écrire si il aurait l’occasion ? ) le but à l’école c’est qu’il comprenne et une fois que c’est fait les résultats suivent . Seulement qui aurait envie d’apprendre et d’essayer de comprendre si dés ses premières tentatives il se prend un : t’est nul … Dans ce cas là pourquoi essayer ? Il faut bien une première fois . Un enfant qui a eu comme commentaire : ” excellent ” pour 90 % de réussite a son test ( comme dans cet article ) saura qu’il est parfaitement capable d’atteindre les 100 % et naturellement il en aura envie . Si ses parents réagissent de la même façon quand il ramène un 20 % et quand il ramène un 90 % sincèrement ou est la fierté d’avoir fait des efforts et d’avoir réussi ? Si a chaque bonne note on lui sert un : ” fait mieux , on veux la note maximum ” dans ce cas autant ne plus l’envoyer a l’école parce que l’enfant parfait avec la moyenne parfaite n’existe pas et il n’existera JAMAIS . Si vraiment l’enfant a de mauvaises notes il suffit de lui demander ce qu’il n’a pas compris et reprendre avec lui sans remarques désobligeantes ( la situation dans ce cas est aussi dure pour lui que pour vous sans compter qu’en plus il pensera vous faire honte . c’est pénible et ça n’aide vraiment pas . )
et pour finir un enfant obéira si il se sent respecté et aimé : ma mère m’a toujours éduqué avec douceur tout en me mettant des barrières et des règles et elle n’a jamais eu besoin de crier ou même de frapper parce que je lui rendais service et je me conduisais bien avec elle parce que j’en avait envie ( oui , juste l’envie de faire plaisir suffit largement a motiver un gosse . )
mon père lui n’a jamais eu de liens avec moi , ne parlait pas souvent , a toujours été le premier a hausser le ton et même a devenir colérique par moment et bien étrangement c’est le seul membre de ma famille avec qui les disputes étaient fréquentes et le SEUL que je me serais amusé a provoquer et a qui ça me dérangeait d’obéir .
et enfin pour ce qui est de la phrase de comparaison au début ( Une maman américaine va chercher son enfant a l’école et lui demande: ” Did you have fun ? ”
Une maman francaise demandera a son enfant : ” Did you work hard, did you learn a lot ? ” )
elle résume très bien les choses . Pour les parents Français l’école c’est la compétition et l’enfant doit toujours avoir quelque chose a prouver … c’est triste .