Le “retour” de troupes allemandes sur le territoire français n’a pas échappé à la presse américaine. “Pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, des troupes de combat allemandes” seront stationnés sur le territoire français, relate The Associated Press. Vendredi dernier, un “bataillon allemand, qui fait partie de la Brigade franco-allemande (BFA)” a en effet participé à une cérémonie à Strasbourg en compagnie des ministres de la Défense des deux puissances européennes.
Si les deux anciennes ennemies sont désormais indéniablement les plus fidèles alliées, “l’occupation allemande” s’avère être encore un sujet à controverse, du moins en France. C’est ce que s’attache à montrer un article du Wall Street Journal, sous l’angle particulier de l’art. Pour le journaliste, le désaccord qui scinde encore la société française, tient à la fois du “générationnel” et du “politique” ainsi que de la difficulté “à définir la collaboration et la résistance”. Des ouvrages de l’historien anglais Julian Jackson au recueil posthume “Suite Française” d’Irène Némirovsky, en passant par le marquant “Nuit et brouillard” d’Alain Resnais, l’article retrace quelques unes des nombreuses oeuvres consacrés à ce débat, qui dépasse d’ailleurs les simples frontières françaises et allemandes. Dans un autre article du même quotidien, un journaliste conclut lui aussi qu’écrivains et réalisateurs en tout genre continuent de se passionner pour la dernière Guerre Mondiale. Quentin Tarantino et son “Inglourious Basterds” bien sur… mais aussi Alan Riding, ancien correspondant du New York Times à Paris, et son dernier ouvrage, “And the Show Went On : Cultural Life in Nazi-Occupied Paris”, où il raconte la vie culturelle de la “période la plus sensible de l’histoire”. Pour le journaliste, Alan Riding a bien saisi toute “la complexité et l’ambiguité” de cette époque, dans laquelle “l’industrie du divertissement ne s’est pas arrêtée” pour autant. Jamais il ne cherche à ranger les artistes dans un camp ou dans l’autre, car qu’ils soient peintres ou penseurs, il s’agissait surtout d'”humains” cherchant à survivre.
La région parisienne “paralysée”, titrent les médias américains. Une fois n’est pas coutume, ce ne sont pas les manifestations qui sont en cause, mais… la météo. Mercredi dernier, pour la première fois “depuis 1987”, Paris s’est recouverte de “plus de dix centimètres de neige” en une seule journée, rapporte le Washington Post. Fermeture de la Tour Eiffel et de l’aéroport de Roissy, embouteillages records, interruption de la circulation des bus… Le moins qu’on puisse dire, c’est que la capitale parisienne a été prise au dépourvu. Pour le plus grand bonheur des internautes, qui ont pu s’extasier devant les quelques clichés de la Ville Lumière enneigée des diaporamas de CNN et du Huffington Post. Même sous une épaisse couche blanche, Notre-Dame, les quais de Seine, la Pyramide du Louvre (photo), le Pont Alexandre III ou encore les colonnes de Buren fascinent toujours.
Enfin, Areva, le “premier fournisseur de réacteurs nucléaires” a annoncé une “augmentation de capital de 900 millions d’euros” par la vente d’actions à l’Etat français et au fonds souverain du Koweït, indique Bloomberg. Le gouvernement français, qui détient 93% de la société, achètera 300 millions tandis que le fonds koweitien participera à hauteur de 600 millions, sans pour autant siéger au conseil d’administration. Le Koweit va tout de même acquérir 4.8% du groupe qui, “à l’horizon 2012, table sur un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros”, ajoute le Wall Street Journal. Et si actuellement, seulement 3% du capital d’Areva est coté en bourse, dès mi-2011 un pacte d’actionnaire pourrait permettre la cotation des actions. L’annonce de cette “opération financière”, qui selon Christine Lagarde devrait avoir lieu “avant la fin de l’année”, a immédiatement attiré les foudres de la CGT, précise le quotidien. “Le syndicat français s’oppose à tout projet de privatisation d’Areva” et rejette l’entrée de fonds souverains “bien loin de la construction d’un projet industriel cohérent”.