Pour sa première exposition solo aux Etats-Unis, Annabelle Arlie présente ses œuvres au sein de la galerie de Jonathan Hopson à Houston. La dernière série de la Française, intitulée “Chlorophylle”, sera présentée jusqu’au 5 mars.
Pour cette nouvelle collection, la jeune artiste s’inspire directement de la nature, de la photosynthèse et donc de la chlorophylle. Ce pigment vert est le principal capteur de lumière chez la plupart des végétaux.
Le travail d’Annabelle Arlie s’inscrit comme un pont entre archéologie et art conceptuel. Depuis les dessins préhistoriques de Lascaux, l’Homme n’a cessé de représenter la nature qui l’entoure. Aujourd’hui, l’artiste montre et dénonce notre monde surpeuplé d’images et de représentations de la nature qui n’ont finalement plus grand sens. L’artiste utilise notamment le cas des animaux en voie d’extinction, dont la “survie” dans nos banques d’images laisse inaudible leur véritable sort.
Originaire du Pays Basque, Annabelle Arlie habite et travaille à Guéthary, à côté de Biarritz. Ses œuvres ont fait le tour du monde via des expositions collectives.