« Un seul regard de l’actrice française Ludivine Sagnier peut faire s’incliner le monde du cinéma » : du film “une fille coupée en deux” au film “8 femmes“, en passant par “Peter Pan“, rien n’échappe au Los Angeles Times, qui semble fan de l’actrice française.
Le journal passe ainsi en revue la carrière cinématographique de la star de “Swimming pool” tout en rappelant que cette dernière «est maman d’une petite fille de 3 ans et qu’elle attend un autre heureux événement pour décembre».
Pendant que Ludivigne Saigner se la coule douce au bord de sa piscine, le président français Nicolas Sarkozy se rend à Damas pour y rencontrer le président syrien Bachar al-Assad.
Voice of america revient sur cet «effort pour rétablir des relations diplomatiques qui ont été coupées il y a trois ans».
Le journal rappelle que «la rencontre entre les deux dirigeants survient juste une semaine après que le président syrien ait nommé un nouvel ambassadeur en France, poste vacant depuis 18 mois», et qu’elle permet surtout à la France d’élargir son rôle au Moyen Orient.
VOA cite notamment un expert du sujet, Mohamed El Sayed Said, déclarant que «Monsieur Sarkozy utilise en France des liens historiques avec la Syrie et le Liban pour renforcer l’influence française dans la région».
«Sarkozy tente de tirer un maximum d’avantages des lacunes, incohérences et des échecs de la diplomatie américaine dans la région», continue l’expert.
Et le journal de conclure que selon les analystes de la région, «la sévérité des États-Unis à l’encontre de la Syrie a poussé Damas vers l’Iran, de la Russie et même de la France».
Retour en France, où, en pleine période de “rentrée“(en français dans le texte), « le ministre de l’éducation français Xavier Darcos n’a que deux mots à la bouche : Apprenez l’anglais.»
Selon le San Francisco Gates, « si ce message fait grincer des dents les amoureux de la langue de Corneille et de Molière, c’est aussi un signal d’alarme face à une nouvelle réalité mondiale ».
Qu’il fût bon le temps où le français était « la langue principale de la diplomatie et du monde de l’éducation et des élites ». Que l’on regrette le temps du 19e siècle où les Russes aristocrates, étaient « plus susceptibles de parler, lire et écrire le français, que de réciter des poèmes de Pouchkine. » Mais voilà, il va falloir s’y faire, de nos jours l’anglais est roi.
Même constat pour le DailyMail : si le français est la langue de l’amour, elle n’est pas celle du commerce; et le temps où l’académie française « protégeait le français des incursions d’autres langues » est révolu.
On retiendra surtout la pertinence du journal, expliquant qu’« il est difficile de soutenir la concurrence internationale lorsque les clients ne comprennent pas ce que vous dites. »
Ça c’est du scoop.