Notre trader national Jérôme Kerviel refait parler de lui ; Selon le New York Times, un rapport prouverait que ses supérieurs n’étaient en rien au courant de ses actions, contredisant ainsi la version du fraudeur, pardon, du tradeur français. Celui-ci aurait « profité des négligence de ses supérieurs » afin de « camoufler ses opérations non autorisées ».
Le document suggère cependant que « plusieurs autres opérateurs pourraient avoir eu connaissance des activités de Monsieur Kerviel ».
En attendant, la Société Générale n’a toujours pas retrouvée ses sept milliards d’euros de perdus…
On conseille donc à Daniel Bouton, actuel Président de la banque, d’aller faire un petit tour sur la presqu’île de Quibéron, pour se changer les idées. Le New York Times décrit l’endroit comme « entrecoupée de bandes sauvages, de terres protégées, et parsemée de villages de pêche qui ont été une fois comme isolés et coupés en petites îles ».
Après la description de la sensationnelle thalassothérapie du lieu, s’ensuit un cours sur « les pelouses parsemées de granit, schiste et de quartz néolithique mégalithes appelé menhirs, » qui, s’il vous plait, « ont le poids des statues de l’île de Pâques, mais sans la définition. »
Ces mégalithes donc, « auraient été utilisées par les druides lorsque la région fut peuplée par les Celtes puis plus tard par les chrétiens » et sont maintenant les « mystérieux vestiges d’un passé préhistorique qui semble encore hanter la côte sauvage de la France. ».
Mais trève de poésie, parlons musique, et du San Francisco Chronicle qui décrypte cette semaine le dernier album de Carla Bruni.
Selon le journaliste, « même si les paroles de son troisième album ont été écrites avant son dernier coup de coeur, il est difficile de séparer le contenu du contexte, » en particulier lorsque, dans la chanson “Tu es ma came,” la chanteuse « décrit son amant comme “plus dangereux que la blanche colombienne.”»
La provocation est une des marques de fabrique de la première dame de France, comme le rappelle Vanity Fair, qui propose une galerie de photos sur les tenues les plus provocantes que l’ex mannequin ait pu porter.
Selon le magazine, si « Carla Bruni-Sarkozy a atténué, non seulement l’image de son mari, mais aussi sa propre image (…) n’oublions pas qu’à un moment, elle a reçu des millions pour porter les vêtements les plus provocants ».
Ces tenues vestimentaires semblent bien loin des préoccupations des Bradjelina, trop occupés à pouponner, et à vendre les photos de leurs enfants dans leur château français, pour la modique somme de 14 millions de $ (intégralement reversé à des œuvres humanitaires, cela va de soi…)
Selon le Los Angeles Time, Angéline Jolie aurait décrite les tâches quotidiennes de la vie au Château Miraval, déclarant que c’était « le chaos », mais que le couple le « gérait bien » et « passait un très bon moment » en France.
Outre les parents super-stars, le magazine MédiaPart est lui aussi dans la ligne de mire des journaux américains. La journaliste Heffernian du New York Times raconte s’être abonnée au magazine en ligne, et toutes les péripéties qui en découlent, de l’identification (« so I entered an “identifiant” and a “mot de passe” »), au visionnage de « sérieuses vidéos » où « des gens appelé François Hollande et François Bayrou parlent de la réforme constitutionnelle ».
On retiendra que ce qu’il y a de bien à s’inscrire sur un site français lorsqu’on est américain, c’est qu’on « peut utiliser son prénom sans problème », puisqu’il « n’existe encore aucune “Jenny” ou aucun “Mycutecat” ».
C’est sur que là, on regrette d’être né français…
0 Responses
Good morning! Je sais que Kerviel n’est qu’une accroche pour votre article, j’aurais bien voulu parler un peu de la si belle région autour de Quiberon, mais comme cela tient de l’évidence je préfère vous parler du (presque) plus célèbre français… et contribuer à le mettre à son véritable niveau.
Nous sommes en fait au milieu d’une formidable affaire d’intérêts et J. Kerviel n’est qu’un pion que la Société Générale aura du mal à faire passer comme la seule cause de ses déboires et turpitudes passées. Les rapports parfois orientés (dont ceux ‘maison’) s’accumulent, mais la vérité avance lentement au milieu d’un océan de contre-vérités.
Qualification ridicule de terroriste par le PDG, accusation d’avoir détourné les codes informatiques: la SG a osé, sans éléments, mais tout ceci est balayé par les juges.
Pour moi la seule réalité est que JK a complètement et personnellement dépassé les bornes début Janvier 2008 seulement. Auparavant il faisait beaucoup d’argent et les moyens importaient peu à des patrons qui ne pouvaient pas ne pas être au courant. Cela leur permettait ainsi de ne pas avoir à respecter les règles prudentielles ni les ratios bancaires de rigueur dans des périodes où il suffisait d’oser pour ‘ramasser’ sans vergogne.
Un lien avec le suisse SWX permet de découvrir un communiqué et AMENDE daté du 2 mai 2008 prémonitoire et désastreux pour la Soc Gen et sa ‘culture’ bien avant 2007
http://www.swx.com/media_releases/online/media_release_200805020729_fr.pdf
N’oublions pas que la Soc Gen – aidée assez servilement par la presse – a désigné des boucs émissaires dont Z. ami sur FaceBook (sic) collègue de soccer, puis un autre courtier, B. de Fimat, en pure perte.
L’organisme lié au DAX, a balayé les accusations contre ce courtier (encore maltraité par Newedge alors qu’il est blanchi par les juges, il a dû faire appel aux prud’hommes), Cet organisme allemand que la SG avait maltraité en ne voulant pas répondre clairement à plusieurs lettres pourtant bien claires sur les opérations de JK, en tergiversant des mois, a servi de témoin pour expliquer que la banque avait bien confirmé à haut niveau les commandes de JK.
Les appels de marges étaient ENORMES, on ne pouvait pas ne pas s’en rendre compte car il faut EFFECTIVEMENT les décaisser. Prétendre les avoir ignoré contre toute évidence ? Impossible!
SG a alors focalisé sur l’assistant M., un débutant absolu, encore à l’Ecole en août 2006
http://sistem.gemtech.fr/tele/rep1/catalo gue_stages_3A_2005-2006.pdf
Les juges ne l’accusaient pas formellement mais c’est le Parquet qui les a obligés – contre leur avis – à le mettre en examen.
Le Parquet avait aussi obtenu – contre l’avis des mêmes juges – l’emprisonnement quelques semaines de Kerviel. Parions que ce sera la peine finale…
Une autre chose: il est quasi certain que d’autres traders SG ont fait comme Kerviel (mais sans disjoncter à la toute fin…).
Une dernière chose à savoir: un comité de comptabilité de la SG a bien évoqué les activités anormales de J. K. en avril 2007. Et les journaux américains ont présenté cette information: un article publié le 10 juin 2008 sur le site du Financial Times, intitulé ‘Kerviel case raises difference between virtual and fake trades’
http://www.ft.com/cms/s/0/05f86082-3713-11dd-bc1c-0000779fd2ac.html?nclick_check=1
évoque la connaissance par la SG dès avril 2007 de l’existence d’opérations fictives utilisées par Jérôme Kerviel. Les auteurs de l’article, Scheherazade Daneshkhu et Ben Hall affirment que la Société Générale savait depuis avril 2007 que Jérôme Kerviel utilisait des opérations fictives. Les journalistes s’appuient sur un document détenu par la justice, suite à l’interrogation d’un des contrôleurs de la SG, Vincent Guyot. Le rapport du Comité Spécial de la Société Générale du 20 février 2008 listait parmi les 74 alertes deux qui évoquaient ce point. Une alerte liée à ce sujet aurait également été formulée à l’occasion du comité comptable (ACFI/ACR/FCO, service de la Direction Financière) sur l’utilisation de futures et forwards fictifs justifiés par des warrants knockés (sic).
Photo de la feuille d’appréciation sur Kerviel par ses patrons en octobre 2007
http://storage.canalblog.com/26/04/412830/26609064_p.jpg
Pour quelqu’un qui avait fait l’objet de dizaines d’alertes passant par ses patrons contre ses activités, il y a de quoi s’étonner totalement.
Il faut savoir que les chasseurs de tête londoniens le courtisaient et que sa direction voulait le retenir encore en janvier 2008, alors que D. Bouton s’en mélait!
Ce que vous évoquez est en réalité un rapport de plus, des extraits souvent trop ‘bien choisis’ et mis en exergue. Je vous présente d’autres éléments avec leurs sources. J’aurais pu ajouter le blâme et l’amende motivés de 4 millions d’euros infligée en juillet par la Commission bancaire à la Soc Gen
http://www.banque-france.fr/fr/supervi/telechar/agrement/Societe-generale-decision-Commission-bancaire-du-3-juillet-2008.pdf
et bien d’autres faits et sources.
En réalité le procès entamé est bien celui de la Soc Gen, et Jérôme Kerviel n’est qu’un employé non managé qui a clairement disjoncté: il ne devrait être redevable que de la justice patronale (les prud’hommes). En France les réseaux où l’énarchie est puissante se liguent pour protéger la 6° capitalisation bancaire française. On est au niveau d’une affaire d’Etat.
Seules les class actions aux USA, par exemple
http://www.cmht.com/cases_societe_generale.php
http://www.csgrr.com/csgrr-cgi-bin/mil?case=socgen
permettront d’avancer vers une vérité qui sera encore plus saignante pour l’actionnaire SG. Malgré la formidable puissance financière de la banque, de sa communication et des articles qu’elle suscite via certains journalistes peu regardants trop souvent suivis aveuglément par le reste de la presse. JeanGuy78 .