Derrière la jeune infirmière puéricultrice du sud de la France se cachait, sans qu’elle en ait elle-même conscience, une future entrepreneuse dont les premiers pas seraient couverts de succès. Mathilde est arrivée à Londres en 2013 en ne parlant ni ne comprenant l’anglais. Sept ans plus tard, elle est à la tête d’une petite Limited Company, dont la croissance annuelle est de 300%, et qui emploie aujourd’hui, elle comprise, sept personnes.
Cette compagnie, très majoritairement composée de femmes françaises, se propose d’apporter aux parents londoniens un service pointu et varié de « soutien à la parentalité ». Ses envies : pérenniser sa méthode, et, plus prosaïquement, parvenir à proposer le plus vite possible un service 24/24. Un bon moyen de donner un premier aboutissement à une vocation née, il y a bien longtemps, à la suite d’un drame familial.