La presse américaine s’est emparée de l’histoire incroyable de Marc Aubrière, qui aurait réussi à échapper à ses ravisseurs Somaliens après un mois de captivité. Le New York Times et le Los Angeles Times expliquent comment il a trompé la vigilance de ses geôliers, qui avaient laissé la porte de sa cellule ouverte. Il aurait ensuite traversé une partie de Mogadiscio en se “guidant sur les étoiles”. Mogadishio comptant parmi les villes les plus dangereuses du monde, l’article du New York Times insiste notamment sur la dangerosité de cette évasion.
Avec plus de réserve Voice of America explique qu’il existe une controverse autour de cette libération. Dans un premier temps l’otage aurait révélé avoir tué trois personnes avant de pouvoir s’échapper. Une version qu’il aurait démentie par la suite. De quoi semer le doute, d’autant plus qu’à Mogadishio, on raconte que cette libération s’est faite en échange d’une rançon.
La France et l’Allemagne souhaitent réduire l’importance des bonus banquiers. Sur Bloomberg.com, on apprend que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel tentent de mettre en place un plan d’attaque avant sommet du G20 qui se tiendra les 24 et 25 septembre à Pitsburg. Ils devraient ainsi se réunir le 17 septembre pour adopter une position européenne commune.
Le sujet est également traité par Forbes qui cite Angela Merkel : “Aucune banque ne doit devenir tellement importante qu’elle puisse faire chanter les gouvernements”.
Le Wall Street Journal s’intéresse à la traque du pipi sauvage dans les rues de Paris. La journaliste Susana Ferreira qui constate qu’il est difficile d’échapper aux odeurs d’urine, a suivi une équipe de la brigade des incivilités, chargée de punir ceux qui préfèrent le faire sur les murs ou dans les parcs. Dans ce reportage, on apprend notamment qu’il est plus facile d’empêcher la population canine de faire ses besoins sur les trottoirs que de convaincre les hommes d’utiliser l’une des 400 toilettes publiques installées dans la capitale.
Sur le même site, il est posssible de voir une vidéo montrant la brigade à l’oeuvre.
Fasciné par la manière dont Marcel étripe son poisson dans un marché de Normandie, Roger Cohen compare la cuisine française à la cuisine américaine. Dans un article du New York Times, il critique l’obsession sanitaire des Américains, symbolisée par le port quasi compulsif de gants en caoutchouc. Une attitude qui selon lui ne porte pas ses fruits. Il souligne que les Français qui se soucient beaucoup plus de la provenance et l’authenticité des produits qu’ils consomment, ont une espérance de vie supérieur à celle des Américains.