Pour la première fois depuis le 14 mai, date de “l’incident” du Sofitel de Manhattan, Dominique Strauss-Kahn s’est exprimé, sur le plateau du 20 heures de TF1, à propos de “l’affaire” qui a tenu la France en haleine cet été. La presse américaine retient surtout le numéro de charme de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Les journalistes s’en donnent à coeur joie : pour eux, cette interview est une belle action de communication. Le New York Times et le New York Post parlent de « discours semblant avoir été répété », et surtout « orchestré », se cachant derrière le rapport du procureur américain. Selon Steven Erlanger du New York Times, « il n’a dit que ce qu’il voulait dire, en venant parler sur le plateau de l’une des très bonnes amies de sa femme » Anne Sinclair (ancienne présentatrice phare de la chaine).
Pour le journal américain, Claire Chazal n’a pas été suffisamment « agressive dans ses questions et paraissait très mal à l’aise ». Par exemple, elle ne lui a pas demandé des précisions sur la relation qu’il aurait eue avec une autre femme la veille de son arrestation. Le quotidien ajoute que le résultat de l’interview et le fait qu’elle ait été menée par une amie d’Anne Sinclair a provoqué une controverse au sein de TF1 et en dehors. Car, malgré un record d’audience (13 millions de téléspectateurs), les politiques et les Français sont divisés après cette intervention, rapporte le Washington Post. Comme l’a dit Dominique Strauss-Kahn, « il reste des zones d’ombres ». Et la question que tout le monde se pose encore est: que s’est-il exactement passé dans la suite 2806? Après l’abandon des poursuites contre DSK au pénal, cette interrogation restera sans doute sans réponse.
DSK trop léger, tout comme le reste des Français si l’on en croit le New York Times, le dernier quotidien américain en date à s’interroger sur le « French paradox » : nous mangeons sans devenir obèses. Bizarre.
Pour le journal, les Français n’auraient pas de problème de poids. Fidèles à notre culture, nous continuons de manger et boire comme si de rien n’était. Tant pis si les bourses s’écroulent et les économies chancèlent. D’après le journaliste Timothy Egan, ce style de vie interpelle les touristes américains qui ne comprennent pas comment les Français peuvent « manger tout ce qu’ils veulent, boire plus que de raison et être en meilleure forme que la plupart des Américains ».
Où sont les obèses? Même si la France est dotée d’un meilleur système de santé, cette question hante le journaliste. Dans son article, il rappelle que selon des études récentes, la France est l’un des rares pays où la population grossit moins vite que les autres. L’Hexagone en serait au stade des Etats-Unis des années 1970, alors que pour eux la situation est dramatique : d’ici 2020, les trois quarts de la population devraient être en surpoids.
La cause de ce problème est évidente, les Américains mangent trop, trop mal et trop vite. Pour pallier à l’obésité chez les jeunes, le New York Times érige les mesures prises par la France en exemple: interdiction des distributeurs de sucreries dans les écoles, obligation pour les jeunes à faire du sport et amélioration de l’équilibre des repas de la cantine. Le quotidien note : « ils (les Américains, ndlr) devraient prendre exemple sur la façon de vivre des Français et considérer les repas comme le moment le plus agréable d’une journée ».
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Je me sens concernée à plus d’un titre par la santé publique car j’ai été enseignante et j’ai eu des élèves gravement malades qui on pu être soignés parce qu’il y avait un dépistage systématique par la santé scolaire.Tout est question d’équilibre et cela passe par une prise de conscience de chacun. Ce sont les parents qui sont en 1ers concernés et toute la chaîne sociale: école, industries alimentaires, restaurants ( réduction de sel, sucres, gras dans dans la composition des plats- chez soi ou ailleurs) . Il faut savoir que ce n’est pas sans mal et réticence que les gens ont accepté les changements. Ce sont les enfants maintenant qui disent aux adultes ce qu’il faut faire ou pas car on sait que tout ce qui est dit par l’enseignant “est parole d’évangile”. Depuis des années, on entend partout ce slogan: la santé n’a pas de prix ( certains y adhèrent, d’autres n’en tiennent pas compte), c’est pourquoi il y a pour une certaine catégorie de gens des problèmes de santé: A.V.C., diabète etc.” C’est en répétant qu’on obtient des résultats.”
Quant à l’affaire DSK, c’est tel un imbroglio qu’on en perd son latin.