Derrière chaque grand homme se cache une femme, dit-on. Jackson Pollock, peintre impressionniste du XXe siècle, ne fait pas exception.
Dans l’ombre de l’artiste, maître du « dripping », cette technique qui consiste à laisser couler de la peinture sur une toile, se cache sa compagne Lee Krasner, peintre culte de l’expressionnisme abstrait. Dans une pièce baptisée “Pollock”, mise en scène par Paul Desveaux et traduite en anglais, le dramaturge Fabrice Melquiot et la compagnie française L’héliotrope mettent en lumière cette collaboration torturée entre les deux artistes du 15 au 25 février 2018 au Abrons Arts Center.
« Je ne sais si c’est pour rendre justice à une femme qui a sacrifié une partie de sa carrière au profit, certes, d’un des plus grands peintres américains, ou encore, parce que c’est avec Lee Krasner que Jackson Pollock eut les échanges les plus passionnants, mais je les ai imaginés tous les deux dans l’atelier. Seuls », commente Paul Desveaux. Neuf ans après sa première en France, “Pollock” retrouve son pays natal en collaboration avec les Services culturels de l’ambassade de France. Des discussions entre le public et l’équipe artistique sont prévues les 16 (avec Fabrice Melquiot) et 22 février, en fin de performance.