Le festival Crossing The Line du French Institute Alliance Française (FIAF) marque son retour post-pandémie par une programmation tournée vers le continent africain et son foisonnement culturel. Au programme de cette 14ème édition, des œuvres créées par des artistes originaires d’Afrique et de la diaspora.
La chorégraphe d’origine zimbabwéenne Nora Chipaumire présentera ainsi, pour la première fois aux Etats-Unis, son œuvre audio « Nehanda ». Créée pendant la crise sanitaire, « Nehanda » s’inspire de la légende d’un esprit vénéré par le peuple Shona, originaire du Zimbabwe et du centre du Mozambique. Disponible online durant toute la durée du festival, l’œuvre sera diffusée dans l’auditorium Tinker du FIAF le samedi 30 octobre, entre 11am et 4:30pm, avant une discussion avec Nora Chipaumire à 5pm.
L’artiste new-yorkaise d’origine nigériane Okwui Okpokwasili et son collaborateur Peter Born présenteront « On the way, undone », une œuvre in-situ qui mélange les genres et les médias. Un chœur polyphonique, aux coiffes sculpturales rappelant les coiffures traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, transportera le spectateur dans un enchevêtrement sonore « qui convoque le passé pour envisager l’avenir », thème cher à ce festival. La représentation aura lieu en plein air au Weeksville Heritage Center à Brooklyn (à l’intérieur en cas de pluie), les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 octobre à 7:30pm.
A écouter également, la chanteuse Somi d’origine rwandaise et ougandaise, nominée aux Grammy Awards, qui donnera un concert le jeudi 28 octobre au Florence Gould Hall du FIAF à 7:30pm. Elle dévoilera à cette occasion son prochain album « The Reimagination of Miriam Makeba», en hommage à cette icône de la musique africaine.
A découvrir enfin la Première mondiale de Christopher Myers, « Fire in the Head », les vendredi 29 et samedi 30 octobre à 7:30pm, et « KLII » de l’artiste multimedia d’origine rwandaise Kaneza Schaal, qui clôturera les trois derniers jours de festival. Inspiré du Soliloque du roi Léopold de Mark Twain, un monologue fictif écrit après la visite de l’écrivain au Congo, et du discours d’indépendance prononcé par Patrice Lumumba en 1960, ce spectacle « mytho-biographique » aborde le thème du colonialisme dans la vie quotidienne d’aujourd’hui. Au Florence Gould Hall à 7:30pm.
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