La Nuit des idées, qui célèbre chaque année la libre circulation des savoirs dans plus d’une centaine de pays, revient pour une septième édition autour du thème « (re)construire ensemble ». L’Institut français et la Villa Albertine souhaitent « explorer la résilience et la reconstruction des sociétés confrontées à des défis singuliers ». Aux Etats-Unis, le coup d’envoi a été donné hier dans la ville de Saint Louis. De nombreux invités francophones participeront tout au long du mois au marathon de débats, discussions et performances artistiques, et essaieront de répondre à la question « où allons-nous ? ».
New York recevra samedi 21 mai le plus large panel d’intervenants, parmi lesquels l’ambassadeur Philippe Etienne et le consul Jérémie Robert. La soirée démarrera à 5pm avec un trajet en bus – artistes et conférenciers à bord – du MET vers la succursale centrale de la bibliothèque publique de Brooklyn. L’occasion de philosopher avec Mohamad Amer Meziane et Ibrahim Bechrouri ; de prendre la plume avec Leïla Slimani, Nadja Spiegelman, Sylvie Kandé, Sanaë Lemoine, Julien Suaudeau, Antoine Vigne ou Emmanuel Kattan ; de discuter théâtre et cinéma avec Florent Masse, David Lescot, Lydia Darly, Marine Notté ou Ingrid Jean-Baptiste ; de réfléchir à l’environnement avec Sylvain Gambert et Anne Le Strat ; de s’intéresser à l’Afrique avec Nathalie Etoke et Mame-Fatou Niang ; de parler d’art avec Billy Frank, Dorian Gaudin, Sophie Sandberg, Fabiola Hanna et Richard Taittinger ; de s’instruire auprès des universitaires et chercheurs Guy Sorman, Hugo Micheron, Rachel Boué-Widawsky, Yann LeCun ou Nicolas Robine…
Le programme n’est pas encore encore tout à fait défini, mais certaines prises de parole sont déjà fixées. Nicolas Delalande, professeur d’histoire et d’économie politique, interrogera à 8:30pm l’équilibre entre droits individuels et devoirs collectifs à l’heure du changement climatique, des guerres et de la fragilité démocratique. Claire Sagan, professeur de sciences politiques, animera à 9pm une conversation sur la nécessité, en réponse aux catastrophes écologiques, de percevoir notre époque comme celle d’une révolution.