Souvenez-vous : au printemps dernier, French Morning vous proposait de révéler toute l’étendue de votre créativité en participant à un concours de nouvelles. Les gagnants viennent d’être dévoilés.
Emue, la maison d’édition à l’origine de l’évènement, avait déjà organisé deux concours du même genre. Le premier thème était consacré aux vagues et aux plages de sable blanc australiennes, le second au Royaume-Uni. En 2014, ce sont les Etats-Unis qui ont été mis à l’honneur à travers vos nouvelles.
A la clé, il y avait un contrat d’édition professionnel avec Emue, et une parution au format numérique et papier, dans un recueil collectif. Les six heureux gagnants ont été sélectionnés parmi environ 300 textes reçus.
Le premier à avoir survécu à cette sélection drastique, c’est Thierry Covolo, avec Les Bottes de Bob. Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai, puisque deux autres de ses nouvelles ont déjà été publiées. Né en 1965 à Lyon, ce sont ses “nombreuses lectures” qui lui ont donné l’envie d’écrire. Les formats courts “permettent à Thierry de composer avec une activité professionnelle prenante, mais également d’approcher de nombreux personnages stupéfiants“, selon les organisateurs.
Ensuite, Christophe Le Maux a fait ses preuves avec L’homme qui avait tué Sam Lace. Pour “résister à l’intrusion des chiffres dans son quotidien“, ce comptable s’est mis à écrire. En espérant qu’un jour, il puisse “ne plus vivre au comptant“, et se contenter, peut-être, de ces petites histoires qu’il “dépose sur des cahiers multicolores“.
Le troisième lauréat, c’est Ludovic Arfi, pour L’Impact. Après avoir “longtemps étudié l’économie et la gestion publique“, Ludovic Arfi s’est installé à Marseille, où il est devenu auteur. Il a déjà publié des nouvelles, et des micro-fictions, en France, en Belgique, et au Canada.
Il y a ensuite Joseph De Chateauvieux, avec sa nouvelle De l’autre côté de l’Atlantique. Lui aussi a été bercé par les chiffres, à l’EM LYON, école de commerce où il a étudié. Ce baroudeur a “rapidement eu le goût des voyages“. De ses escapades, il ramène “de petites anecdotes et moments de vie“, qu’il “aime à disséminer dans ses récits“. Ses inspirations ? Hugo, Dumas, Robert Ludlum, ou encore John Grisham.
Eric Pichelingat a lui été primé pour No Destiny. Très vite, il laissera tomber ses études littéraires, pour “s’embarquer sur un bateau de pêche à Capbreton“. Il va ensuite travailler dans une agence de communication lyonnaise, “à un âge où un autre se serait fait crucifier“, dit-t-il. Il est aujourd’hui “auteur à gages“, écrivant pour des artistes, comme nègre.
Enfin, Charlotte Carlier, seule lauréate féminine, a été récompensée pour L’Epidémie. Née à Lille, “Charlotte Carlier a grandi entourée de livres“. Etudes d’anglais, puis de lettres, travail en rédaction : cet amour des mots ne l’a pas quitté. Celle qui se décrit comme une “touche-à-tout toujours curieuse” s’intéresse aux transmédias et aux voyages.
Les trois derniers titres ont d’ores et déjà été postés sur la plateforme WeLoveWords, en attendant le recueil.
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J’ai lu les trois nouvelles publiées sur Welovewords. Déçue par le manque d’originalité que soi-disant la maison d’édition recherchait.
Bref !
Une histoire de goût !
J’espère lire quelque chose que je n’ai pas lu mille fois auparavant avec les autres histoires non publiées.
Bravo aux lauréats.