Wonda VR se plait aux Etats-Unis. Après un passage remarqué par SxSW à Austin, la start-up française vient de terminer le programme Play Labs, un nouvel accélérateur du MIT spécialisé dans la réalité augmentée et la réalité virtuelle (VR).
« C’est très excitant et un grand honneur de faire partie de la sélection. Nous étions la seule société française parmi douze start-ups sélectionnées, et en plus nous ne sommes même pas des anciens du MIT. Cela représente un gage de crédibilité incroyable auprès de l’opinion », estime Arnaud Dressen, fondateur de la société, venu à Boston accompagné de quatre collaborateurs.
Wonda VR a été décrit par son fondateur dans une interview comme un “évangélisateur de la création VR“. La start-up a mis en place une solution qui permet de monter des contenus interactifs sur des images 3D pour masques. Visites virtuelles, présentations de produits, narration: cette technologie peut trouver des applications dans des domaines aussi divers que la formation, l’éducation, le divertissement, le reportage journalistique, la fiction, le défilé de mode et l’expérience de marque.
« L’expérience redéfinit les codes. Elle est tellement forte et applicable à tellement de domaines qu’elle ouvre des possibilités énormes en termes de développement. Tous les créateurs ont envie de se frotter à cette expérience une fois qu’ils l’ont essayée tant elle permet un rapport très intime avec l’utilisateur. »
Avec le programme du MIT, qui organise une journée de démonstration le 15 août, la jeune pousse espère développer son réseau aux Etats-Unis et attirer l’attention d’investisseurs. Une aubaine pour la société créée en juin 2016 qui veut finaliser aux Etats-Unis sa campagne de levée de fonds entamée il y a quelques mois.
Devenue américaine depuis un mois, la société vient de signer successivement deux contrats majeurs aux Etats-Unis, dont un avec NYU. Après plusieurs rencontres, l’université a acheté une licence pour permettre à ses élèves de créer des expériences de réalité virtuelle pour découvrir trois villes où elle est implantée (New York, Shanghai, Florence).
Le groupe Pearson, plus gros éditeur de contenus pédagogiques au monde, a également acheté une licence pour réaliser des supports de formations et d’apprentissage à destination des élèves d’universités américaines. « Cela représente potentiellement des millions d’utilisateurs. »