Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
Aujourd’hui, le témoignage d’Alex confronté à un problème de réveil.
« Nous sommes arrivés en septembre, mon compagnon, notre fille et moi, et, à bien des égards, je me considère encore comme un “bébé expat”. Je n’ai pas les codes ni les réflexes. J’ai souvent peur de commettre des impairs, des bourdes irréversibles, des erreurs diplomatiques qui contraindraient notre pays à rappeler son ambassadeur.
Quoi qu’il en soit, la découverte de New York est un immense plaisir. Je m’émerveille des choses toutes simples dont la plupart de vos lecteurs doivent être blasés aujourd’hui. D’ailleurs, c’est facile de me reconnaître dans la foule : je suis le seul à lever le nez. Enfin, il y a aussi les touristes, mais je déploie des trésors de créativité pour ne pas leur être assimilé, tant dans mon attitude – ne jamais croiser le regard de personne, ne jamais s’arrêter de marcher, tenir bien en main son latte brûlant – que vestimentaire – chaussures confortables et parapluie XXL.
Bref, le moral est au beau fixe, sauf que…
Sauf que je dois faire face à un problème insurmontable, quelque chose dont on ne parle jamais, un secret bien gardé que l’on présente, dans un insupportable storytelling, comme un aspect merveilleux de la vie américaine. Car c’est partout pareil, m’a-t-on dit – voire pire encore, à Los Angeles. Voilà : les New-Yorkais sont matinaux.
Mais pas moi. Pas du tout. C’est une catastrophe. Impossible d’émerger avant 8h. Depuis tout petit. Quand je mets le nez dehors, c’est comme si la journée était déjà presque terminée. C’est vrai ! À 9h, les New-Yorkais on déjà couru leur préparation au marathon (celui de Valence, en Espagne, tout à fait), sorti le chien, accompagné les enfants à l’autre bout de Manhattan, appelé leur client à Washington et passé par le brownstone de l’Upper West acheté deux ans auparavant, pour vérifier l’avancée des travaux (qui n’avancent pas d’ailleurs). Même la nature se met au rythme de la ville : il fait jour à 6h – m’a-t-on dit – en plein mois de décembre ! Et moi qui n’aie même pas encore appuyé sur le bouton de ma machine espresso à ce moment-là…
J’ai essayé. Je vous jure que j’ai essayé. Ma fille m’a dit qu’elle préférait quand “c’était papou qui l’accompagnait“. Notre chien m’a tiré la gueule pendant une semaine parce que je refusais de le lâcher dans Central Park avec ses petits camarades. Les parents de l’école ont bien vu que j’avais gardé ma mentalité de Français à la médiocrité de mon « Morning! » pâteux et pas du tout convaincu – ni convaincant. Je vois bien que je fais tâche. Alors, comme les New-Yorkais sont très polis, qu’ils ne vous feront jamais sentir que votre attitude les dérange, je m’excuse, penaud, d’un « Sorry, I’m not a morning person », qui me vaut, à chaque fois, de grands sourires désolés, des hugs réconfortants et des regards compatissants.
Aussi, French Morning, je me tourne vers vous en dernier recours et vous pose la question : s’il vous plaît, dites-moi comment être le parfait New-Yorkais quand on n’est pas du matin ? »
La réponse de French Morning
Merci Alex, pour votre témoignage. Effectivement, les journées américaines commencent tôt. Mais, bonne nouvelle, nous avons le livre parfait pour vous, un best-seller qui a fait la fortune de son auteur : Miracle Morning de Hal Elrod. « Se lever plus tôt pour s’offrir un supplément de vie »
Dans son petit livre très pratique dont les conseils sont faciles à mettre en place, Hal nous promet qu’en nous levant une demi-heure plus tôt, tout change ! Pour peu que vous suiviez la méthode qu’il propose.
Évidemment, la première objection que vous opposerez sera « Mais, Hal, je ne suis pas du matin… » Ce à quoi l’auteur répond « Vous avez déjà essayé de vous réveiller plus tôt, en vain ? Vous dites : « Je ne suis pas du matin », « Je suis un oiseau de nuit », « Les journées sont trop courtes », « J’ai besoin de plus de sommeil, pas de moins ! » ?
Tout cela était aussi valable pour moi avant le Miracle Morning. Quelles que soient vos expériences passées – même si vous avez toujours eu du mal à vous lever tôt et à être opérationnel le matin – ça va changer !
Le Miracle Morning fonctionne avec tous les styles de vie, c’est prouvé !
L’auteur propose de mettre en place une routine faite de silence, d’affirmations – que l’on appelle aussi « prophétie auto-réalisatrice » – de visualisation qui consiste à « voir » l’objectif que l’on veut atteindre, d’exercice physique – vous semblez habiter près de Central Park, de lecture – French Morning par exemple – et d’écriture. Le tout en vous levant une demi-heure plus tôt.
En appliquant cette petite routine quotidienne, vous n’aurez plus aucun mal à vous lever et même vous y prendrez plaisir. Votre chien ne vous tirera plus la gueule et votre fille sera très contente que vous l’accompagniez.
On compte sur vous pour nous dire si ça a marché !