Il y avait la foule des grands jours, vendredi, au consulat de France à New York. Fans de VGE, de politique, de l’Europe ou de l’Auvergne, ils étaient venus écouter Valéry Giscard d’Estaing présenter son livre Europa, la dernière chance de l’Europe, dans lequel il propose des solutions pour relancer la machine européenne dont, président, il fut l’un des bâtisseurs.
Pendant près d’une heure et demie, l’ancien président de la République est revenu sur l’histoire de la construction européenne et l’actualité, notamment le futur référendum britannique sur le maitien dans l’Union. A ce sujet, il a souhaité que “la plupart des revendications britanniques soient écoutées” car “la plupart sont légitimes” . “Qui par exemple s’opposerait à ce qu’il y ait moins de bureaucratie?” a-t-il demandé en anglais.
Sur certains points, la création d’un impôt unique européen en particulier, il veut que l’Union européenne s’inspire des Etats-Unis. Il aurait bien aimé que l’UE ait un Washington ou un Jefferson européen aussi…