Bienvenue dans un univers poétique, fait de tons “crème” et “rose pale”, celui de la créatrice française Vanessa Bruno.
Profitant du temps fort de la Fashion Week new-yorkaise, elle a pris ses quartiers dans un grand loft de Soho, avec une boutique éphémère qui restera ouverte jusqu’au 26 février. Les lieux doivent également accueillir des « événements surprises », à découvrir sur place. La créatrice, devenue célèbre grâce à ses sacs en cuir et aujourd’hui réputée pour ses lignes de vêtements élégants et fluides, a ainsi décidé d’apporter sa version du « chic parisien » dans ce quartier branché new-yorkais.
Le pari est réussi : lors de la soirée d’inauguration, le 7 février, les New-Yorkaises ne cachaient pas leur faible pour les robes de la Française, leur simplicité mais avec ce petit quelque chose qui fait la différence, un liseré de dentelle par exemple. Et, French touch oblige, le kiosque à macarons Ladurée situé dans un coin de la boutique a fait des adeptes…
« C’est en rêve de se faire une place ici », confie-t-elle, toute de noir vêtue, portant l’une des jupes préférées de sa collection, en voile noir. « Nous n’avons pour l’instant qu’une seule boutique aux Etats-Unis, à Los Angeles. Ce concept de boutique éphémère permet donc non seulement de marquer le coup dans une ville où les gens sont enthousiastes et ouverts à ce genre d’événement ; mais aussi de prendre la température. C’est évident qu’on aimerait ensuite ouvrir une boutique à New York », poursuit-elle.
Présent le soir de l’inauguration, le Français Lionel Bremond, co-fondateur de la boutique Kisan également située à Soho, mise déjà sur le succès de Vanessa Bruno. « Cela me fait penser à la marque Isabel Marrant, qui a ouvert sa première boutique new-yorkaise en 2010 et qui marche très bien, explique-t-il. Ces lignes apportent quelque chose ici, c’est poétique et très féminin. Elles ont du succès auprès de nombreux Français vivant à New York. Et puis, je le vois bien dans ma boutique, les clientes américaines sont toujours sous le charme quand elles essayent et découvrent la perfection des coupes. C’est du prêt-à-porter de grande qualité », ajoute-t-il, n’hésitant pas à souligner qu’il faut défendre cet « univers français ». Alors…