L’organisation humanitaire stop trafficking people (STOP) organise ce 18 septembre, au Globe showroom, une levée de fonds pour la construction d’un centre de réhabilitation à Haïti pour les victimes d’esclavagisme sexuel.
Il y a un an, on vous parlait de Célhia de Lavarène, journaliste qui s’engage depuis 2001 dans la lutte contre les trafics d’êtres humains. Un mal qui touche encore près de 8 millions de femmes et d’enfants chaque année selon le département d’Etat américain.
C’est en Bosnie qu’elle a commencé son action puis au Libéria. Là-bas, elle a conçu et dirigé des équipes composées de policiers internationaux et locaux, effectuant des raids dans des centaines d’établissements couvrant ce trafic, en faisant fermer la plupart d’entres eux. Après ses actions dans les Balkans puis au Libéria elle a décidé de créer une organisation humanitaire : « stop trafficking people » ou STOP pour permettre aux victimes un suivi et ainsi éviter qu’elles soient encore mêlées à ces trafics.
Son nouveau projet : ouvrir un centre d’accueil pour les enfants haïtiens qui sont enlevés ou faussement adoptés dans le seul but de servir d’esclave sexuel. Depuis le séisme qui a touché l’île en 2010, la situation est critique pour près de 500 000 enfants qui ont perdu leurs parents, ont été déscolarisés et qui souvent doivent vivre dans la rue. Ils sont alors beaucoup plus vulnérables aux violences physiques et sexuelles. Le centre de réhabilitation accueillera les enfants libérés et les prendra en charge. Ils seront logés, nourris, puis pourront bénéficier de soins médicaux et psychologiques, ainsi que d’une réinsertion scolaire ou professionnelle.
C’est pour financer ce projet que Célhia Lavarène organise une levée de fond. La créatrice de mode, Alexia Klein, organisera l’événement. Il sera proposé un défilé, puis un cocktail accompagné d’un groupe de jazz. Seront présentes plusieurs personnalités soutenant la cause telles que François Delattre ambassadeur de France aux Nations Unies, l’écrivain Marc Lévy ainsi que la créatrice de mode Catherine Malandrino.