Exercice de contrition ce mardi matin dans le New York Times: “imprimer la lettre violait les règles et procédures de la section éditoriale du New York Times”. Le language est quelque peu bureaucratique, mais c’est bel et bien une lettre d’excuses. Le quotidien a pour le moins fait preuve de légèreté en publiant, dans sa section courrier des lecteurs de lundi, une lettre titrée “Kennedy, vue de Paris”, dans laquelle le faux Delanoë étrille Caroline Kennedy pour sa candidature à la succession d’Hillary Clinton, estimant qu’elle “n’a aucune qualification d’aucune sorte à prétendre au siège d’Hillary Clinton”.
Visiblement, personne au Times ne s’est étonné ni du ton de la lettre, ni du fait que le maire de Paris éprouve le besoin d’intervenir dans un débat purement américain alors qu’on ne lui avait rien demandé. Personne n’a non plus cherché à vérifier l’authenticité de l’email reçu. “Nous avons envoyé une version corrigée du texte à l’auteur de l’email et n’avons pas reçu de réponse” explique le Times, qui continue: “à ce point, la lettre aurait dû être mise de côté, elle ne le fut pas”.
Bertrand Delanoë a choisi de jouer profil bas: “cette lettre ne vient évidemment pas de nous, c’est au New York Times de démentir” commente un membre du cabinet du maire. Aux dernières nouvelles, Bertrand Delanoë n’a pas reçu d’excuses personnelles de la part du Times au-delà de la note publiée aujourd’hui.
Reste l’identité du faux Delanoë. Ségolène Royale? Martine Aubry? Postez vos suggestions ci-dessous.
0 Responses
Hello,
un petit effort de relecture ne serait pas du luxe.
Plusieurs coquilles dès les premieres lignes… dommage !