Vous espériez perdre du poids après les prises de kilos de la pandémie ? C’est raté. BZH, l’association des Bretons de New York, organise le premier concours du meilleur kouighn amann le dimanche 14 novembre, avec la participation de plusieurs chefs locaux. L’événement aura lieu au tout nouveau « bar à desserts » de Simon Herfray, Salon Sucré, à la Market Line (en dessous de l’Essex Market).
L’idée a germé en 2007, à la suite d’un repas de BZH au Baratin avec Jean-Yves Le Drian. Des chefs avaient préparé quatre kouignoù-amann (le pluriel de kouign-amann) pour le ministre breton. « Il les avaient tous mangés ! », se souvient Laurent Corbel, membre de la direction de BZH. « On pensait faire ce concours depuis longtemps, car le kouign-amann a fait l’objet d’un fort intérêt médiatique il y a quelques années. Mais la pandémie est arrivée. Quand Simon a ouvert son bar, il nous a dit : j’ai l’espace ! On n’a pas réfléchi très longtemps. »
Plusieurs récompenses seront décernées pendant cette battle, à commencer par un prix du public attribué au terme d’une dégustation de ces délicieuses pâtisseries à base de sucre, beurre et farine. Un panel de juges se prononcera, quant à lui, sur le vainqueur du « grand prix » du meilleur kouign-amann. Laurent Corbel espère rassembler entre « six et huit » pâtissiers. Ce n’est pas mission impossible. En 2018, French Morning et Frenchly avaient testé les kouignoù-amann de huit adresses new-yorkaises, de Dominique Ansel à Choc-o-Pain. Ont déjà confirmé leur participation: Simon Herfray, qui jouera à domicile, Jean-Claude Perennou (Cannelle), Jean-François Hebert (Le Fournil), Clémence Danko (Choc-o-Pain) et Eric Girerd (L’Atelier du chocolat).
Si vous poussez le vice jusqu’à confectionner des kouignoù-amann à domicile, cette compétition est aussi pour vous ! Le jury récompensera le meilleur kouign-amann « fait maison ». Du cidre sera servi sur place et les autres stands du marché seront ouverts. Le public doit s’inscrire sur le site de BZH à des fins de contact tracing. « Ça sera un petit événement festif », promet Laurent Corbel, qui parle déjà d’organiser une deuxième édition si le public en redemande.