Une déclaration d’amour à la gastronomie, l’histoire et la culture françaises, par une journaliste américaine.
Femme de diplomate nommé en poste à Paris, Ann Mah a sillonné les régions de France pour y goûter le meilleur de nos spécialités régionales. Il en est né un livre: Mastering the Art of French Eating.
Ann Mah n’est pas une débutante en matière de cuisine. Auteur du livre Kitchen Chinese et de plusieurs articles alléchants parus notamment dans le New York Times et le Huffington Post, elle nous livre son expérience gastronomique dans le menu détail.
De la salade lyonnaise au boeuf bourguignon en passant par l’aligot aveyronnais, elle raconte ses découvertes, ses rencontres, donne des précisions historiques et nous livre chaque fois “LA” recette, la vraie, l’authentique, recueillie sur place.
Vous découvrirez ainsi la recette de Mauricette, la coach du “comité de préparation de la Fête de la soupe au pistou à Bonnieux auquel il est plus difficile de se faire inviter qu’à la Maison Blanche” et vous apprendrez qu’il ne faut jamais boire autre chose que du Kirsch ou du Fendant avec votre fondue savoyarde.
Vous saurez également que l’Académie Universelle du Cassoulet de Carcassonne et la Grande Confrérie du Cassoulet de Castelnaudary sont à couteaux tirés !
L’expérience d’Ann Mah à Paris avait mal commencé. Les valises à peine défaites, son mari doit accepter un poste temporaire à Bagdad et la laisse vivre sa première année d’expatriation en solo. Elle raconte avec simplicité ses difficultés, son isolement au début de cette aventure, et le vide qu’elle ressent sans son travail et donc sans statut. Elle évoque également avec un humour grinçant le milieu diplomatique et ses “dîners de bureaucrates qui se la jouent“.
En France, Ann Mah réalise que “même dans le domaine culinaire, certaines choses peuvent être lost in translation” et c’est le cas de l’andouillette de Troyes, dont elle compare l’odeur à “une bouse de vache ou une couche de bébé sale“.
Et de la tarte à la citrouille, que ses amis français goûtent poliment mais dont ils se débarrassent discrètement après la première bouchée. Mais peu importe car le fil conducteur du livre, ce sont les rencontres, l’envie de “cuisiner pour faire plaisir” et de partager des repas conviviaux.
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Tout à fait l’ambiance des rencontres des français qui font ce qu’ils font pour se la ” péter” quelle que soit le motif de cette rencontre.Et ATTENTION! ces dames et ces messieurs se plantent sur leurs ” ergos” pour se montrer car chacun est prophète dans sa partie. Et comme le dit si bien Ann MAH : avec tel plat il faut boire tel vin. Quelle supériorité en la matière et aucune imagination chez ces ” gastronomes ” qui n’ont de réalité que dans le nom car, si on n’a pas ces boissons à disposition, alors que se passera t-il? Les français ( certains) sont les rois de la prétention en toute matière et ils ne faut pas piétiner leurs plate-bandes sinon fâcheries et bouderies de leur part. De grands enfants, quoi! qu’il ne faut pas contrarier. Amusant, en définitive.