Tinariwen, littéralement “ceux du désert”, c’est l’histoire de trois ex-combattants touaregs qui décident dans les années 80, de déposer les armes pour prendre la guitare.
Le résultat est surprenant: savant mélange de blues et de musique traditionnelle, leurs mélopées vibrantes célèbrent la rébellion d’un peuple en exil, opprimé depuis des générations. Pas de préparations, pas de répétitions, pas de balance : leur musique est avant tout un acte de liberté. À l’écoute en tous cas, difficile de ne pas communier.
Depuis la sortie de leur premier album en 2001, Tinariwen connait un succès retentissant en France d’abord, puis à l’international. À l’instar de Fela Kuti (Niger) ou plus récemment de Tiken Jah Fakoli (Côte d’Ivoire), le groupe fait partie de ceux dont la voix a su s’exporter hors des frontières africaines pour créer une petite révolution mondiale. Dans une salle de concert avec lui, on comprend pourquoi.
Tinariwen, 29 octobre 2011 à 20h au Luckman Fine Art Complex $25-$45.