«Pourquoi parlez-vous encore de ça ?» s’offusque Patrice Evra, Capitaine de l’équipe de France, à propos de la main de Thierry Henry lors des qualifications pour la Coupe du Monde. Peut être parce « voir Thierry Henry implorant l’arbitre de constater une faute à cause d’une main à quelques minutes de la fin du match vendredi lors du match de première phase contre l’Urugay » était un peu surprenant comme le constate Christopher Clarey dans une chronique sportive du New York Times. Force est de constater « qu’Henry reste une icône en France », le journaliste rappelle qu’il est le premier joueur français à participer à quatre Coupes du monde.
Un réseau de cinéma français, Utopia, qui possède des salles à Avignon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse est revenu sur sa décision de boycotter le film israélien A 5 heures de Paris, comédie sans contenu politique, de l’ israélien Leonid Prudovsky, qui sort en salles le 25 juin en France. Cette mesure, annoncée le 4 juin, avait été prise à la suite de l’assaut par l’armée israélienne contre la flottille humanitaire pour Gaza, le 31 mai, et qui a fait neuf morts. Les responsables d’Utopia justifiaient leur mesure par le fait que les cinéastes israéliens “qui travaillent avec des fonds d’Etat cautionnent, dans un sens, la politique de leur pays”. Cette mesure avait suscité la désapprobation de responsables culturels, et la colère du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qualifiant ce boycottage d’“irresponsable”. Steven Elanger, journaliste du New York Times s’étonne du « boycott d’une comédie inoffensive israélienne ». Il raconte la lettre cinglante envoyée à la Direction d’Utopia par le Ministre de la Culture français, Frédéric Mitterrand. Une lettre que le journaliste juge néanmoins « un peu tardive » qui rappelle « l’incompréhension et la désapprobation » du ministre alors et note que la chaîne de cinéma avait reçu des subventions du gouvernement pour encourager la diversité de la programmation. « Subventions qui pourraient vite disparaître » plaisante Steven Elanger. Affaire à suivre…
La pilule Ella fait polémique aux Etats Unis. Actuellement vendue en France, elle serait bientôt disponible aux Etats Unis. Similaire à la RU-486 (pilule utilisée pour provoquer un avortement), elle est toutefois considérée comme un contraceptif par l’état français. Contrairement aux 72h maximum après un rapport sexuel, Ella laisse jusqu’à 5 jours (120h) de délai. Pour Rob Stein du Washington post, il s’agit de savoir si Ella est « une pilule contraceptive ou une pilule d’avortement ». C’est un comité de conseillers du gouvernement fédéral qui devrait prendre une décision sur la commercialisation du médicament aux Etats Unis. Le journaliste rappelle que la commercialisation de cette pilule « rouvre le débat sur la question épineuse de la distinction entre la prévention et l’interruption de grossesse » souvent évoqué par le parti conservateur américain. Alors qu’elle est rentrée dans les mœurs en France, des groupes anti-avortement américains se sont déjà opposés à cette nouvelle pilule en raison des similitudes chimiques qu’elle présente avec une pilule abortive. Simple médicament préventif ou abortif caché… Les américains semblent encore choqués et mal à l’aise face à l’avortement alors que les chiffres affirment le contraire puisque « la pilule abortive RU-486 a explosé en popularité depuis son approbation il y a 10 ans aux États-Unis » rappelle Rob Stein.