C’est l’un des événements français incontournables du début d’année. Les courts-métrages tricolores seront mis à l’honneur lors de la French Short Films Night le 18 janvier au Théâtre Raymond Kabbaz.
Un programme éclectique de neuf films courts (sous-titrés en anglais) – nommés aux César 2019 pour la plupart – sera dévoilé. Ils ont été sélectionnés par un jury composé de l’équipe du théâtre et de la présidente de l’Alliance française de Los Angeles, partenaire de ce rendez-vous.
Le rideau se lèvera sur le film dramatique de Mélanie Thierry, “Afikoman”. Il plonge le téléspectateur dans le quotidien de Nicolas et Yuri, deux employés d’abattoir. A la recherche d’un cadeau pour l’anniversaire de sa fille, Nicolas a l’idée de sauver un veau pour lui offrir.
Ce film laissera place à la comédie “Dinosaure”, réalisée par Pierre Dugowson, où une mère tente de convaincre un petit garçon de ne pas crever le ballon de sa fille.
Il sera suivi par le film d’animation “La Mort, Père & Fils” (“The Death, Dad & Son”) de Winshluss et Denis Walgenwitz, qui offre une plongée dans la vie du fils de la Mort, qui refuse de reprendre l’affaire familiale. A l’inverse, il rêve de devenir ange gardien, ce qui va l’amener à déclencher une série de catastrophes.
“Inlove” d’Alexis et Jérémie Lopez met en scène l’escouade d’une armée occidentale en patrouille dans un pays du Moyen-Orient. Réalisé par Victoria Musiedlak, “L’Affaire du Siècle” (“A Capital Case”) suit la première garde à vue de Maître Nageux, avocat commis d’office. Malgré sa motivation, il va vivre un baptême du feu compliqué. Puis, place à “Avaler des Couleuvres” (“Suck it up”), réalisé par Jan Sitta. Cette fiction raconte les débuts professionnels de Souad qui décroche un premier emploi dans un salon de beauté.
“Fernando Pessoa Sauva le Portugal” (“How Fernando Pessoa Saved Portugal”) d’Eugène Green, plongera le public dans les années vingt. Le poète Fernando Pessoa conçoit un slogan publicitaire pour la boisson Coca-Louca, qui va affoler le gouvernement.
Projet expérimental, “Les Indes Galantes” (“The Amorous Indies”) a été réalisé par Clément Cogitore. Il adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau avec le concours d’un groupe de danseurs de krump, une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90.
Coupée par une entracte avec des dégustations de vins et de fromages, la soirée se conclura par “Mi-temps” (“Half Time”) de Marie Sauvion et Lofti Bahmed. On y découvre Karim qui, à 37 an, atteint l’exacte moitié de son existence. Un messager lui donne alors le choix entre continuer de vivre sa vie ou tout recommencer à zéro.