La diffusion de l’émission de téléréalité Les Marseillais à Miami touche à sa fin sur W9. Le dernier épisode de ce programme quotidien de la chaîne numérique française sera transmis vendredi 21 décembre. Et si l’on en croit les commentaires publiés sur ForumMiami.com, ce sera un soulagement pour les Français de Miami.
« Voilà comment on fait notre réputation, s’y exclamait Xavier en lançant le sujet. On envoie dix personnes extravagantes et on leur fait faire n’importe quoi pour se faire voir à Miami. Et nous, […] on se fera refouler de pleins d’endroits grâce à ces personnes ». « Ces grillés du corps et de la tête ne pensent qu’à faire la fête, se foutre de tout et ne respecter personne, a renchéri Marjo75. Je commence à en avoir ras le bol que l’on montre une caricature des Français à l’étranger et que ces programmes de m… fassent de l’audience. Pourquoi, ne pas faire une émission sur un Français à plus de deux neurones, qui cherche à s’expatrier aux Etats-Unis ou ailleurs ? Ils le suivraient dès le début de son aventure (ses galères, ses joies, ses rencontres, etc.). Je suis certaine qu’un programme comme celui-ci, même si on ne parle pas de bites, couilles, ni de nichons, marcherait ».
Il est vrai que le concept de l’émission produite par Banijay France mise sur les clichés. « Après avoir envoyé les Ch’tis à Ibiza, dans le Tyrol et à Mykonos, W9 donne sa chance aux gens du Sud et lance un défi aux Marseillais : conquérir Miami ! Comme les Ch’tis avant eux, les Marseillais ont chacun une spécialité : ils sont DJ, barman, danseurs, serveurs… Ils sont les rois de la fête dans le Sud de la France et rêvent tous de s’imposer dans LA capitale américaine de la fête : Miami. Mais attention, le défi qu’ils se lancent est gigantesque ! […] En effet, Miami est LA ville où tout est démesure et excès. […] Comment s’en sortiront-ils dans la ville des États-Unis qui vibre tout au long de l’année au son des plus grands DJ mondiaux, la ville qui ne connaît pas le repos ? » Eh bien plutôt mal, de l’aveu même de la « bookeuse » qui leur a trouvé du travail dans sa ville d’adoption.
La « bookeuse » déçue
Elle aussi originaire du Sud de la France, Carol Paredes est une self-made woman. Partie de la région toulousaine à 19 ans, elle a vécu dans la cave du restaurant de New York où elle travaillait illégalement comme serveuse avant de devenir mannequin et de travailler dans bars VIP tels que le lounge privé du Cipriani. « Avant de rencontrer des stars, j’ai vécu la galère. Je ne parlais pas anglais, je ne mangeais que des hot-dogs. Mais je me suis acharnée, car je ne voulais pas donner à ma mère l’occasion de me dire “Je te l’avais dit !” ».
Vingt ans plus tard, installée à Miami depuis deux ans avec son petit garçon, impliquée dans des projets télévisés, mode, photographiques et de cabaret, Carol voulait profiter de cette émission pour partager son rêve américain. « Les Marseillais, je les ai emmené en bateau, leur ai présenté des gens, car je voulais montrer qu’aux Etats-Unis, si tu as de l’ambition, tu peux réussir. Mais la plupart ne faisaient ça que pour passer à la télé. Il n’y a que deux des neuf participants (Théo et Thibault) qui aient pris les choses au sérieux ».
Alors Carol Paredes s’est parfois mise en colère. Mais pas parce qu’elle voulait combler des besoins de main d’œuvre. « Je reçois tous les jours des messages de fans qui veulent que je leur trouve du travail. Et je prends le temps de les lire, même si cela me prend des heures, mais je ne suis pas une agence pour l’emploi ! C’est un rôle que j’ai joué dans une émission de télé, qui vient chercher des images, de l’audience, mais ne peut pas donner de visa ! »
La faute pas seulement à la téléréalité
Les Marseillais à Miami ont confirmé que la téléréalité est souvent bien loin de la réalité. Mais « reconnaissons quand même une certaine fraîcheur à ce programme qui tranche avec le politiquement correct en vogue aujourd’hui […], demande Djacque sur ForumMiami.com. Quant à notre image de Français, arrêtons de rêver, elle est dans un sale état, où que nous allions ! »
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C’est très bien, trop élitiste ce pays pas Amérindien.
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Carol paredes ancienne prostituée de luxe a nyc… ils ont oublié de l’écrire sur le site ca..
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