Coup d’essai réussi pour le maire de New York, Michael Bloomberg, et son « paris plage » à l’américaine. Cette première édition dont le slogan « jouer, courir, marcher, faire du vélo, respirer » était prometteur, semble avoir tenu ses promesses.
Sept miles d’avenues étaient fermés aux voitures dans le centre de Manhatan, et trois spots d’activités installés dans le Midtown et Lower manhantan.
A Park Avenue, les newyorkais semblaient nombreux au rendez-vous. Jeunes et moins jeunes, entre amis ou en famille, tous étaient venus expérimenter le New York sans véhicules à moteur, car comme le confie Dave, jeune père de famille « c’est rare de voir new york sans voitures ! ». Ce new yorkais pur souche ne cache pas son contentement : « c’est exactement ce à quoi je m’attendais, nous sommes ravis ! ».
Et ce n’est pas Michael, qui, séduit par le cours de danse africaine, le contredira : « je suis venu pour m’amuser, et je m’amuse beaucoup» nous raconte le petit garçon de huit ans.
Un seul mot d’ordre : Bouger !
Danse Africaine, salsa, ou d’orchestration, la matinée fut rythmée à l’arrêt Art & Culture, avec un seul mot d’ordre : Bouger !
11h, le cours de d’orchestration commence. Ça s’agite, ça bouge les bras et ça sautille. La trentaine de personne participant au cours, dont certains frôlent les 80 ans, semblent s’amuser comme des petits fous. David Dworkin, animant le cours, explique que cet événement est une « merveilleuse façon de faire connaître le “Conductorcising“ » et « d’intéresser les gens à autre chose que la télévision ». L’objectif de ce clarinettiste professionnel « communiquer, faire bouger et rendre heureux »; visiblement ça marche.
Le “healty life style” semble être au cœur des préoccupations de la boîte Leaddogmarketing, qui en partenariat avec la ville de New York, organise ces activités. La danseuse de la troupe Piel Canela Compagny, qui hypnotisa l’assistance avec sa démonstration de salsa , le confirme : « le but est bien de promouvoir l’exercice ».
Bonne humeur au rendez-vous
Après l’effort le réconfort : à deux pas du stand de danse, le prêtre de l’Église de Park Avenue propose aux promeneurs de passage de ce désaltérer. Et il faut dire que sa limonade gratuite a un succès fou. « Notre positions sur Park Avenue nous permets de participer pleinement à cette opérations, et nous en sommes ravis » nous confie-t-il entre deux services. « Les rencontre, le partage, l’accueil de chacun, autant de choses qui nous importe et que nous pouvons faire aujourd’hui ».
Décidément, la bonne humeur est au rendez-vous. Sauf peut-être chez ces touristes de Milan, qui venus ici par hasard, se voient certes ravies de l’expérience, mais déçues de ne pas avoir semblable journée dans leur ville natale.
On notera aussi que le vendeur de Hod Dog se dit frustré car son chiffre d’affaire de la journée ne profitera pas de l’affluence.
Et comme il faut bien un bémol, on regrettera que toutes les activités se soient déroulées en même temps mais dans trois lieux différents : jouer, faire du vélo ou danser, il aura donc fallu choisir.
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Longer tout Park Avenue et virer à gauche jusqu’à Central Park est un sacré parcours ! Je l’ai fait le premier samedi à pied (running) et le second à vélo et à chaque fois c’était un sentiment de liberté et d’apprivoisement de la ville qui m’envahissait. C’est vrai qu’on y rencontre beaucoup de bobos, de soixante-huitard sur le retour et toute cette vieille gauche de Manhattan prête à tout pour donner des couleurs et des formes eurpéennes à leur ville. Et alors ? si l’on aime ce genre d’activité au coeur de la grande pomme c’est sans doute qu’on est soi-même un peu bobo, soixante-huitard ou un peu gaucho non ? Ceci dit, un nombre non négligeable de futurs électeurs de Mac Cain arpentait eux aussi la rue parce qu’à New-York, finalement, ce Summer Streets est apprécié de tous. Et il y a de quoi !