Vous passez de mauvaises nuits? Certains d’entre vous pourraient être tentés de prendre un petit somnifère. En la matière, “Yankees” et Gaulois ont un point commun: la main (trop) lourde.
Selon une étude de IMS Health, une entreprise de services qui travaille dans le domaine de la santé publique, des somnifères ont été prescrits à quelque 60 millions d’Américains en 2011. Mise en relation avec la population totale des Etats-Unis (environ 317,6 millions personnes), cela signifie que 18,9 % des Américains ont consommé ces cachets magiques.
En 2010, la France se situait au deuxième rang européen derrière la Belgique en termes de consommation de somnifères. Selon un rapport de janvier 2012 de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, anciennement Afssaps), un Français sur cinq prend des médicaments de la famille des benzodiazépines, qui comprend les somnifères.
L’ampleur de la consommation est particulièrement inquiétante chez les Français de plus de 65 ans. Le journal Le Monde cite un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) selon lequel 3,5 millions de seniors, soit un sur trois, prennent des somnifères de façon régulière.
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J’ai connu des personnes qui se gavaient de toutes sortes de médicaments en les mélangeant, ce qui a provoqué des accidents divers. Quand elles ont tenté de s’en passer, elles se sont rendue compte que ce n’était plus possible; l’addiction était là. Elles en sont arrivées à en prendre de plus en plus fort et de plus en plus souvent. La solution: NE PAS commencer ou s’arrêter à temps pour les remplacer par une vie plus saine et sans stress. ET rester toujours sous contrôle médical si on s’est laissé embarquer dans ce ” bateau ivre”.
Disons aussi que certains médecins prescrivent à tour de bras car impuissants devant la détresse de certaines personnes dépassées par des évènements trop durs à supporter: rançon de la vie moderne trop contraignante.