Diane Kurys revient une fois de plus sur l’histoire de sa famille, après “Diabolo Menthe” et “La Baule-les-Pins” dans lesquels elle passe en revue son adolescence (dans le premier) et son enfance (dans le second).
Dans “Pour une femme” , la réalisatrice, interprétée à l’écran par Sylvie Testud (Anne, dans le film), se penche cette fois sur le début de la relation entre ses parents. Après avoir été projeté dans de nombreux festivals, le film sera à l’affiche à New York à partir du 2 mai, et Miami dès le 16. French Morning vous propose de gagner deux paires de tickets pour assister à la projection du film le 2 mai au Quad Cinema de New York (remplir le formulaire ci-dessous).
Le pitch: c’est en regardant dans les affaires de leur mère tout juste décédée qu’Anne et Tania tombent sur une vieille photo d’elle et d’un homme dont elles n’ont aucun souvenir : Jean, le frère de leur père. Ce cliché pousse Anne a s’interroger sur l’histoire d’amour de ses parents.
Pendant la guerre, Léna (Mélanie Thierry) juive étrangère se marie avec Michel (Benoît Magimel), juif français. Ce dernier la sauve des camps en l’épousant. Le couple vit, heureux à Lyon entre des réunions de la cellule locale du parti communiste et la gestion de l’échoppe de tailleur de Michel. Puis Léna donne naissance à leur première fille Tania (Julie Ferrier). Un jour, Jean, le frère de Michel que ce dernier croyait mort, refait surface. Il est en fait devenu agent secret israélien, chargé de supprimer les dignitaires nazis avant qu’ils n’aillent se réfugier en Amérique latine. Peu à peu, Lena tombe sous le charme de ce mystérieux personnage bientôt traqué par la police française. Michel, fou de jalousie, accepte néanmoins d’aider son frère à fuir la France.
Le public peut se sentir laissé de côté tant le film paraît d’abord avoir été fait par Diane Kuris, pour elle. Même si le sujet n’a rien d’original (un triangle amoureux), la réalisation est néanmoins très propre et on se laisse vite entraîner par les personnages. Mélanie Thierry, toujours aussi belle, crève l’écran et l’alchimie opère avec un Nicolas Duvauchelle (qu’elle retrouve un an et demi après “Comme des frères” d’Hugo Gélin) partagé entre son devoir et son amour naissant pour la femme de son frère.
Pour de nombreux plan, Diane Kurys a tourné dans sa ville natale, Lyon, dont est également originaire Sylvie Testud qui joue le rôle de la réalisatrice. Diane Kurys a ete nominée aux Oscars en 1983 pour son film “Coup de foudre”. La réalisatrice présentera “Diabolo Menthe” le 7 mai à la Maison Française de Columbia (18h).
[gravityform id=”14″ name=”Pour une femme avec Diane Kurys”]