(Article partenaire) À porter tel un foulard sous une chemise, un pull ou un polo, la cravate Skintie convient aussi bien aux hommes qu’aux femmes. « L’idée est de féminiser un accessoire masculin, explique Christophe Schuhmann, son fondateur. “Aujourd’hui, personne ne veut s’embêter à faire des nœuds de cravate. La Skintie se noue derrière le cou grâce à des crochets ou un aimant. »
Alors que la première collection était toute en motifs, la seconde, qui sera révélée le 18 novembre lors d’une grande soirée à San Francisco, aura des modèles monochromes. « Je les fais fabriquer en Chine et la qualité de la soie n’a rien à envier à Hermès ou Charvet », assure l’entrepreneur.
« Je ne portais plus de cravate depuis 30 ans »
L’aventure commence un jour de novembre 2014. « Un ami organisait une crémaillère sur le thème “fête de promo”. Il était hors de question de mettre une cravate car je n’en portais plus depuis 30 ans. Je cherchais une tenue décontractée, raconte Christophe Schuhmann. Le Français finit par en nouer une autour de son cou en y apportant sa touche personnelle : « je ne l’ai pas serrée et je l’ai rentrée dans ma chemise. À la soirée, tout le monde a adoré et les hommes ont fait pareil. »
Face à ce plébiscite, son esprit d’entrepreneur a commencé « à mouliner ». « Comme la cravate était longue, elle me grattait le nombril. Alors, le lendemain, j’ai attrapé une paire de ciseaux et je l’ai coupée », retrace l’expatrié de 56 ans installé à San Francisco depuis 18 ans. En arborant ses étoffes pré-nouées et coupées à la moitié, Christophe Schuhmann obtient « des retours très positifs. Dans la rue, on me prenait pour une star de Los Angeles ».
Ni une, ni deux, il crée la start-up Skintie en décembre 2014. Puis, il lance, début 2016, la production de 500 unités de ses cravates nouvelle génération. « J’ai tout de suite fait des ventes. La start-up est toute jeune et a déjà une ligne de production ainsi qu’une ligne personnalisable fait main », souligne le père de famille qui est, en parallèle, responsable implémentation chez Switchfly, une plateforme de voyages en ligne.
Christophe Schuhmann l’assure : « je ne me suis jamais senti aussi jeune ! Et dire qu’il y a deux ans je ne connaissais personne dans la mode…aujourd’hui on m’appelle fashion designer. » Celui qui se décrit comme « un original » aimant s’aventurer « hors des sentiers battus », n’imaginait pas lancer Skintie ailleurs qu’à San Francisco : « ici je peux mêler le french style à l’esprit Burning Man. C’est formidable ! » . L’entrepreneur lève à présent des fonds pour se développer à l’international.
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