Sisley, marque de cosmétiques française de luxe, veut accentuer sa visibilité aux Etats-Unis. Lundi 1er dé cembre, elle a ouvert une boutique sur Bleecker Street, dans le West Village.
Une jolie boutique dans les tons bleu-ciel, tapissée de fleurs, où l’on peut acheter un masque à la rose noire ou au tilleul, un lait démaquillant à la sauge, un mascara traitant à l’huile de ricin, ou des baumes à lèvres teintés dans des tubes zébrés. L’espace propose aussi des soins.
Pour Sisley, ouvrir une boutique est une vraie nouveauté : l’entreprise ne possède qu’un seul autre espace à elle dans le monde, à Las Vegas. « Aux Etats-Unis, nous sommes vendus dans une centaine de points de vente. Avoir notre propre boutique va nous permettre de faire plein de nouvelles choses, d’organiser des événements », raconte Charline Morel, la responsable de la boutique, qui travaillait jusqu’ici au siège de la filiale américaine à White Plains.
Depuis sa création en 1976 par Hubert D’Ornano, la marque est restée dans le giron familial – elle est actuellement dirigée par le fils du fondateur, Philippe D’Ornano. Elle est toujours fidèle à ses principes : utiliser les plantes et les huiles essentielles dans ses produits, et consacrer une part importante de son budget à la recherche. Cette recette semble fonctionner : « Sisley est une entreprise qui connaît l’une des plus fortes croissances dans son secteur », indique le dossier de presse, qui précise que 85% des ventes sont réalisées à l’export. Avec une usine à Blois, un centre de recherche à Saint-Ouen et une présence dans une centaine de pays, cette discrète entreprise familiale emploie 4.000 personnes.