La presse américaine s’intéresse à notre sensibilité écolo … au lit.
Le New York Daily News s’est penché sur le marché des sex toys écolo en France. En précisant que “les Français ont toujours été fiers de leurs prouesses sexuelles.” La nouveauté vient donc de notre “nouvelle espèce d’entrepreneurs armés de préservatifs écologiques et de vibromasseurs sans conservateurs. Elle veut élever la conscience écolo à la hauteur d’une extase bio.“
Et c’est un marché lucratif. Le propriétaire français de Divinextases, qui a lancé ses premiers “cosmétiques érotiques” 100% bio il y a deux ans, affirme avoir triplé ses ventes. La demande est telle que les Laboratoires Claude, qui vendent des pilules en pharmacie, dans les boutiques bio et les sex shops, souhaitent désormais “se diversifier avec du thé et du sucre aphrodisiaques et développer son réseau de distribution.“
Les vendeurs de plaisir ont bien senti la tendance. Le site français arbredesplaisirs.com promet de planter un arbre dans la forêt amazonienne pour chaque sex toy vendu, rapporte le New York Daily News. “Ca, et le service de recyclage des vibromasseurs épuisés bien sûr.” Avec le projet de la marque française Passage du Desir de lancer un vibromasseur qui marcherait entièrement à l’énergie solaire, la guerre du sex toy écolo est lancée ! Il n’y a que les Français qui pouvaient le faire.
La baguette molle
Sans transition, les médias américains s’inquiètent de voir disparaître le croquant de nos baguettes, remplacées par des pains tout mous. “L’un des grands symboles de la gastronomie française est assiégé” écrit le Wall Street Journal, “Connue pour sa forme particulière et son enveloppe croquante, la baguette risque de devenir également connue pour n’être pas assez cuite et être pâteuse.” Avec 98% des Français qui mangent du pain chaque jour, d’après le Crédoc, l’affaire est sérieuse !
Pour dresser ce constat, le journaliste du quotidien américain, David Marcelis, s’appuie sur la demande du client français. Selon Dominique Anract, un boulanger du XVIe arrondissement de Paris, “la grande majorité de ses clients choisissent la baguette la plus blanche, la moins cuite en rayon. C’est la raison pour laquelle lui et son équipe retirent du four 90% des fournées avant que le pain ne soit cuit.” Et il n’est pas le seul. Le journaliste américain cite Rémi Héluin, fondateur de Painrisien, un blog sur les boulangeries parisiennes, qui estime que “80% des 230 boulangeries qu’il a passées en revue ne finissent pas la cuisson de leurs baguettes.” De nombreux clients en feraient la demande parce qu’“elles seraient meilleures une fois réchauffées chez eux.”
L’image du Français amateur de bonne baguette en prend un coup. “Ce changement de goût jette l’indignation dans un pays qui est si associé à la longue et fine baguette”, écrit David Marcelis. Il trouve l’appui de Steven Kaplan, professeur d’histoire à la Cornell University et auteur de plusieurs livres sur le pain français : “La baguette se transforme progressivement en autre chose. Je suis en train de voir, devant moi, la disparition de l’un des grands objets de l’héritage national français.” Rien que ça !
Des pourboires pour être gentils
Certaines choses changent, d’autres non. Comme l’impolitesse des serveurs parisiens décriée par les touristes étrangers par exemple. Le sujet revient sans cesse dans la presse américaine. Le New York Times pose donc LA question : ” Dans la ville lumière, une éternelle question incite encore au débat : est-ce que le stéréotype du Français brusque est-il justifié ou bien est-ce parce que les visiteurs ne comprennent simplement pas les Français?” Liz Alderman, la journaliste du quotidien rapporte les propos d’un serveur de café parisien adressés à un touriste espagnol qui demandait s’il pouvait s’asseoir à une table : “Regarde autour de toi! Tu vois des tables vides, toi?”
Ces anecdotes sont nombreuses, “le gouvernement a donc bombardé cafés, hôtels, commerces et taxis avec plus de 20 000 pamphlets intitulés “Do You Speak Touriste?”, un manuel pour être plus accueillant avec les touristes”, note la journaliste. Cette initiative est guidée par un objectif financier. “Il y a une grosse bataille économique qui se joue entre les capitales touristiques dans le monde, explique M.Navarro, le directeur de la communication du Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France. Il y a seulement 15 ans, il y avait environ 60 destinations majeures; aujourd’hui, il y en a environ 600. Si nous n’améliorons pas notre service, nous allons perdre de l’argent.”
Mais selon Paul Kappe, le propriétaire de Brasserie de l’Ile Saint-Louis, ce n’est pas gagné. Les brochures du gouvernement “ne vont pas empêcher un serveur d’être désagréable. C’est leur mentalité : “Ne m’embête pas quand je suis en train de bosser.”” Le propriétaire explique cela en comparant les situations des serveurs en France et aux Etats-Unis : “Aux Etats-Unis, les serveurs peuvent être licenciés à n’importe quel moment et doivent travailler pour les pourboires, ils doivent donc être agréables. En France, on ne peut pas licencier quelqu’un simplement parce qu’il ne fait pas bien son travail. Si l’on pouvait, tout le monde serait sympa“.
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