« Sex in America » a choisi de s’intéresser à la sexualité des présidents dont il a beaucoup été question ces derniers mois, grâce ou à cause de Donald Trump. Et même si Joe Biden a toujours été plus discret sur la question, nous aurions quand même quelques questions à lui poser, car interroger la sexualité des présidents, c’est questionner celle de l’Amérique.
Entrons donc directement dans le vif du sujet et appelons à la table Joe (82 ans) et Donald (78) pour tenter de savoir s’ils sont toujours actifs. La sexualité des seniors ne fait pas partie des thèmes les plus lus de nos magazines santé, mais des statistiques existent. Et elles sont éloquentes. Alors : avantage Donald ou Joe ?
Selon un sondage national, 65% des Américains (femmes et hommes confondus) âgés de 65 à 80 ans sont toujours intéressées par le sexe. Désolé Joe, tu as dépassé la limite d’âge des sondés. Avantage Donald.
Plus de la moitié (54%) de ce même panel convient de l’importance du sexe dans l’équilibre de leur vie (70% d’hommes et 40% de femmes). Dans la mesure où Donald s’est plusieurs fois exprimé sur la question par le passé, on lui donne encore l’avantage.
Une autre étude, réalisée en 2020 sur des participants âgés de 65 à 98 ans (merci pour Joe), a révélé que la tendresse, la communication positive, le soutien et la confiance étaient importants pour les personnes âgées sexuellement actives. Autant de termes qui ne font pas partie du vocabulaire de Donald. Net avantage Joe.
Pour autant, vouloir n’est pas toujours pouvoir. 40% des seniors interrogés reconnaissent des difficultés érectiles et des problèmes d’hypogonadisme (déficit en testostérone). Pourquoi croyez-vous que les vieux milliardaires adorent les voitures de course ? Quoiqu’il en soit, nos deux vieux messieurs sortent totalement de l’ordinaire. Nous décidons donc de les placer parmi les 60% d’hommes qui ne rencontrent pas de problèmes. Égalité !
Même s’il n’est jamais très agréable de penser à la sexualité de nos parents -voire de nos grands-parents-, parlons de fréquence : 54% des personnes interrogées ont déclaré avoir des relations sexuelles au moins deux à trois fois par mois. Et 23% des 75 à 85 ans disent avoir des relations sexuelles une fois par semaine ou plus ! Pas mal, non ? Qui plus est, 90% des couples mariés de ce même panel ont déclaré se livrer à des préliminaires sexuels de manière régulière… Cependant, dans ce terme de « préliminaire », il faut exclure l’oral pratiqué par seulement 10% des sondés.
Bon. Si on parle de présidents et de sexe oral, évidemment, on se sent obligé d’évoquer l’affaire Clinton, non ? D’après nos sources, tout à fait informelles, les Américaines se livreraient plus facilement aux fellations que leurs homologues européennes. Merci de confirmer ou infirmer en commentaire. En attendant un article plus complet, si le sujet vous intéresse (écrire au journal qui transmettra), sachez que le sexe oral est encore interdit dans certains États, résurgence de lois anciennes et de toute façon, inconstitutionnelles.
Mais revenons à nos champions, pour parler… De leurs femmes. Car elles ont, dans cette affaire, leur mot à dire, non ? Techniquement, Jill Biden (73 ans) pourrait faire partie des 73% de femmes âgées de plus de 65 ans qui n’ont eu aucun rapport sexuel dans l’année et des 65% qui ont totalement arrêté d’en avoir. Alors que Melania Trump (54 ans ), ne rentre même pas dans les sondages sur l’amour chez les seniors, qui s’intéressent aux femmes à partir de 57 ans – qui sont d’ailleurs 34% à n’avoir pas de vie sexuelle active. Les chiffres donneraient donc un avantage à Donald, mais leur couple paraît moins uni que celui que forment les Biden. Or, dans les raisons qui expliquent l’absence de relations chez les couples mariés, on compte en premier lieu les problèmes relationnels. Difficile, donc, de trancher.
Avant de compter les points qui nous permettront de départager nos champions, apportons une pondération, avec ce sondage qui place l’État de Washington devant la Floride en termes de « Most sexually active ». Les chiffres s’appuient sur la fréquence des mots du sexe recherchés sur Google. Première place : Rhode Island. Neuvième, Washington et douzième pour la Floride. Avantage Biden, donc.
Au terme de cet article, nous avons envie de donner un léger avantage au couple Biden qui semble plus épanoui, et par là, plus susceptible de s’abandonner aux plaisirs du lit. Eh oui ! Nous sommes de grands romantiques chez French Morning… Mais qui sait ce qui se passe vraiment dans une chambre à coucher ?
Retrouvons-nous le mois prochain pour continuer notre exploration de la sexualité en Amérique.