Ségolène Royal et Hillary Clinton, jumelles en politique ? Le sujet passionne les éditorialistes et les politologues américains. Dans Salon, on découvre un expert qui s’étrangle à l’idée que ces machos de Français pourraient élire une présidente avant les Américains… Beaucoup de commentateurs relèvent que Ségolène ne suscite pas le rejet que suscite Hillary dans une partie importante de l’opinion.
Dans son rôle habituel de porte-drapeau du french bashing, l’éditorialiste de l’International Herald Tribune, John Vinocur, s’étrangle à l’idée qu’on ose hauser Ségolène à la hauteur de Hillary. « Ségolène et Hillary deux femmes de gauche qui vont essayer de se faire élire. Mais la comparaison ne va pas plus loin » estime-t-il. « La relation Ségolène Hillary est un fantasme français. Car ce qui fait la force de Hillary Clinton ce sont ses idées politiques et non pas le fait qu’elle soit une femme. C’est la substance et la clarté des ses prises de position alors que le fondement de la popularité de Madame Royal c’est d’abord sa féminité et ensuite son apparence de modernité ». Et de conclure : « après ses mésaventures au Proche-Orient, Madame Royal risque d’être accueillie par Madame Clinton avec un sourire crispé».
Pour débattre des différences/ressemblances de Hillary Clinton et Ségolène Royal, postez un commentaire ci-dessous.
0 Responses
Les américains serait ils plus lucides que militants les socialistes ?
Les français recherchent un président de confiance après la duplicité de mitterrand et les mensonges de Chirac. Ils se disent qu’une femme a plus de chance d’être honnête et non obnubilée par le pouvoir.
Pour suivre la campagne française différemment venez sur le seul blog qui vous dit pour qui ne PAS voter.
Le monde bouge.Il existe une grande inquiétude sur le futur. Et les couches les plus défavorisées sont les plus inquiétes. Hillary comme Ségolène donnent de la confiance, répondent à un désir d’avenir.
http://gwadaboul.blogs.nouvelobs.com/
je confirme l’analyse de john vinocur c’est tout a fait celà
A lire absolument: l’analyse que fait John Vinocur de Ségolène Royal publiée dans le Monde. Qu’il ne soit pas d’accord avec les convictions et le projet que défend madame Royal est une chose. Qu’il en fasse une “apôtre des victimes” en est une autre, et témoigne d’une incompréhension profonde de la démarche de la candidate de la gauche. Celle-ci entend, au contraire, établir des contrats entre les citoyens et l’Etat, les salariés et les entreprises… Nous sommes ici dans une démarche de responsabilisation collective, qui fait appel à la maturité et la capacité des gens à faire des compromis et travailler dans le sens de l’intérêt général. La victimisation est tout le contraire. Dommage qu’un analyste américain se cantonne à une telle facilité intellectuelle…