Les parents français s’en rendent compte à chaque fois qu’ils vont à un “playground” ou un anniversaire: décidément, l’éducation des enfants aux Etats-Unis et en France n’est pas la même.
Dans “Say Bonjour To The Lady“, Florence Mars et Pauline Levêque compilent avec humour bon nombre de situations où les différences culturelles sont flagrantes, et le résultat est hilarant.
“Quand on débarque à New York, on pense que c’est un pays cousin, mais finalement, c’est complètement différent de ce qu’on connaît“, raconte Florence Mars qui est arrivée dans la Grosse Pomme il y a 7 ans avec son mari et leurs trois enfants. Intriguée et amusée parce qu’elle observe, la jeune femme, qui est aussi vice-présidente de Bonpoint USA, décide de prendre des notes et en fait part à son amie, Pauline Levêque, auteure de livres pour enfants. Cette dernière vit à Manhattan depuis 9 ans et ses deux enfants y sont nés.
“Ce n’est pas une analyse sociologique poussée, rigolent les deux amies. On se moque des uns et des autres. On pousse à l’extrême pour que ce soit drôle!”
Exemple: votre enfant rentre de l’école avec une bonne note? Quand le parent français félicitera sobrement son travail, l’Américain, lui, enchaînera les superlatifs avec la voix la plus aigüe possible.
Pareil pour les goûters d’anniversaires. Si vous aviez l’habitude en France d’inviter les meilleurs copains pour quelques heures de jeux dans la chambre, ici, toute la classe débarque, parfois même les frères et sœurs et les parents, un magicien, un clown ou une séance de cinéma en plus.
Pour Florence Mars, la survalorisation de l’enfant a un côté pervers: “Ils grandissent avec des ‘good job! amazing!’ et je pense que ça ne les prépare pas assez à la réalité du monde qu’ils vont découvrir“. Pourtant, elle avoue avoir évolué sur certains points: “Si ma fille veut aller au supermarché ou au parc déguisée en princesse, je la laisse faire“.
Pauline Levêque elle, est plutôt séduite par le modèle américain. ” Mon fils est très impliqué dans notre vie. On lui demande son avis, on s’organise beaucoup en fonction de lui. J’ai eu une éducation française très traditionnelle et j’aurais bien aimé qu’on me fiche un peu la paix, donc c’est ce que je fais avec lui. Je le laisse vivre “.
“Au final, aucune éducation n’est parfaite“, finissent par conclure les deux amies. Trop de règles d’un côté, trop de liberté de l’autre. “Il faudrait un entre-deux, imagine Pauline. La structure à la française et l’enthousiasme à l’américaine“.
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Et bien bonjour les clichés… ca ne va pas arranger l’image du francais s oh qui