Santa Barbara tente de s’imposer comme l’une des capitales du cinéma et non plus seulement comme l’un des lieux de résidence des stars du grand écran. Au côté du SBIFF (festival international du film) qui se tient chaque année fin janvier peu de temps avant les Oscars, les organisateurs viennent d’annoncer la création d’un nouveau rendez-vous baptisé « The Wave ».
Programmé du 16 au 20 juillet au sein du cinéma le Riviera (2044 Alameda Padre Serra), celui-ci est destiné à promouvoir les films réalisés hors des Etats Unis. Et pour la première édition, l’équipe de Roger Durling, directeur exécutif, a choisi de mettre en avant le cinéma français : « Nous nous apprêtons à fêter le 30e anniversaire du SBIFF et tout au long de ces années les films venus de France ont haussé le niveau de notre programmation et inspiré les cinéastes de notre pays. Il était logique que la France donne le coup d’envoi de The Wave. »
Durant cinq jours, les spectateurs pourront découvrir une dizaine de films (deux restent à déterminer) et ainsi se faire une idée de la large palette de productions venues de l’Hexagone. « Le cinéma américain a souvent tendance à parier sur les très grosses productions, poursuit Roger Durling. Nous souhaitons montrer que les films français donnent souvent à réfléchir, tout en étant divertissant. Notre nouveau festival aidera à éduquer le public et à nous ouvrir l’esprit. »
Dans les années à venir, « The Wave » s’intéressera à d’autres pays, mais les organisateurs envisagent également de tenir plusieurs éditions chaque année, tant la production cinématographique mondiale est riche. « Avoir une présence tout au long de l’année est l’un de nos objectifs. L’industrie du film est un acteur économique important de la ville et il nous semble important d’entretenir ce lien. »
La France sera par conséquent à l’origine de cette présence accrue du cinéma à Santa Barbara. Reste à savoir qui seront les parrains de l’opération, puisqu’aucun nom de réalisateur ou d’acteur français n’a encore été annoncé.
Les films présentés
« Je fais le mort », de Jean-Paul Salomé
« Pas son genre », de Lucas Belvaux
« La confrérie des larmes », de Jean-Baptiste Andréa
« Suzanne », Katell Quillévéré
« Week-ends », d’Anne Villacèque
« 9 mois ferme », d’Albert Dupontel
« Salaud, on t’aime », de Claude Lelouch
« Attila Marcel », de Sylvain Chomet
« Joséphine », d’Agnès Obadia
Le programme provisoire
Mercredi 16
11h : 9 mois ferme (1h22’)
14h : Film à déterminer
17h : Week-ends (1h30’)
19h30 : Attila Marcel (1h46’)
Jeudi 17
11h : Week-ends (1h30’)
14h : La confrérie des larmes (1h35’)
17h : Josephine (1h28’)
19h30 : Salaud, on t’aime ! (2h04’)
Vendredi 18
11h : Pas mon genre (1h51’)
14h : Je fais le mort (1h44’)
17h : Suzanne (1h34’)
19h30 : 9 mois ferme (1h22’)
21h30 : Film à déterminer
Samedi 19
11h : Salaud, on t’aime ! (2h04’)
14h : Film à déterminer
17h : La confrérie des larmes (1h35’)
19h30 : Je fais le mort (1h44’)
21h30 : Attila Marcel (1h46’)
Dimanche 20
11h : Suzanne (1h34’)
14h : Josephine (1h28’)
17h : Film à déterminer
19h30 : Pas mon genre (1h51’)