[Article partenaire] Le visa H-1B permet à des travailleurs étrangers d’occuper un emploi professionnel dans un domaine dit « de spécialité ». C’est une option intéressante pour les employeurs pour recruter non seulement les futurs diplômés d’universités américaines, mais également pour attirer des talents étrangers afin de pourvoir des postes qualifiés.
Son usage est populaire et répandu, notamment parce que c’est une option plus simple que plusieurs autres catégories, qui permet également la double intention et ouvre la possibilité de demander éventuellement la fameuse « green card ».
Toutefois, ce programme est sujet à un quota annuel de 65 000 demandes, auquel s’ajoute un quota additionnel de 20 000 demandes pour les détenteurs de diplômes de niveau maîtrise obtenus dans un programme d’études aux États-Unis dans une des universités accréditées publiques. Pour le quota attribué l’an dernier, 483 927 demandes ont été déposées, ce qui signifie que les chances d’être sélectionné aléatoirement étaient d’environ 20 %.
Vos chances de pouvoir travailler aux États-Unis ou en Amérique du Nord ne sont pas terminées pour autant ! BCF Avocats – un cabinet renommé de droit des affaires comportant une équipe spécialisée en immigration d’affaires pour le Canada et les États-Unis – vous présente ci-après quelques options intéressantes.
De manière générale, les étudiants étrangers peuvent obtenir une autorisation d’emploi (OPT, Optional Practical Training) qui leur permet de travailler pendant une année, suivant la réussite de leurs études. Une extension de 24 mois est disponible pour ceux qui ont obtenu un diplôme dans un domaine d’études désigné (STEM). Les sciences, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la bioénergie, la foresterie et plusieurs autres domaines font partie de cette liste, qui a récemment été modifiée pour inclure vingt-deux nouveaux champs d’études additionnels.
Cette période supplémentaire sur le sol américain peut permettre aux candidats de déposer à nouveau une demande de H1B lors des tirages subséquents. Il faut toutefois noter que les délais d’obtention d’une telle extension frôlent parfois les six mois dans le contexte actuel où des retards importants sévissent encore.
Certains étudiants qui voient arriver à terme leur autorisation d’emploi (OPT ou STEM OPT) peuvent choisir de s’inscrire à un programme d’études avancées afin de poursuivre leur cursus scolaire. Certains programmes qui comportent des stages obligatoires pourraient donner droit à un autre type d’autorisation d’emploi (CPT, ou Curricular Practical Training), mais ce n’est pas la règle générale et il pourrait être difficile d’obtenir le droit immédiat de travailler en débutant un nouveau programme.
Le Canada pourrait alors s’avérer une option intéressante pour les étudiants étrangers qui sont généralement autorisés à travailler à temps partiel pendant leurs études et à temps plein pendant les congés scolaires. Une éducation internationale peut s’avérer un atout pour une candidature éventuelle à un autre poste lors de la prochaine saison H-1B.
Le visa J-1 est particulièrement prisé par les Français. Il est généralement utilisé pour des stages professionnels ou pour une première expérience professionnelle de courte durée aux États-Unis. Il est également approprié pour certains échanges universitaires, notamment pour des chercheurs en milieu universitaire, et il est aussi possible d’être en quelque sorte parrainé par une organisation désignée.
C’est par ailleurs la catégorie de visa qui permet aux adhérents des programmes VIE de bénéficier d’une expérience de travail sur le sol américain. Il n’est pas toujours permis – ou facile – de basculer vers un permis de travail de plus longue durée par la suite. Il y a par exemple des difficultés particulières pour les détenteurs de visas J1 qui désirent immédiatement obtenir un visa E2 en vertu de l’accord de commerce et d’investissement entre la France et les États-Unis. Il faut donc bien évaluer les objectifs à court et à long terme avant d’opter pour ce type de visa.
Le visa O-1 inclut deux catégories :
Bien que le critère soit assez restrictif, BCF Avocats a obtenu avec succès plusieurs visas O, notamment dans les domaines des sciences, des affaires et des industries cinématographiques et télévisuelles.
De récents mémos internes d’interprétation utilisés par les autorités américaines dans l’analyse de ce type de dossiers apportent une plus grande ouverture pour certains candidats qui se distinguent dans les domaines désignés STEM et dans l’industrie cinématographique ou télévisuelle.
Il est à noter que cette catégorie inclut également les métiers dans le domaine de la production des effets spéciaux (VFX), des multimédias et des productions « live » audiovisuelles ou jeux vidéo. Ces mêmes mémos internes permettent l’utilisation de preuves alternatives ou comparables dans certaines circonstances. Cette nouvelle ouverture pourrait éventuellement permettre à des finissants ou à certains jeunes professionnels d’accéder à ce statut. L’analyse devra être faite, cas par cas.
Le système d’immigration canadienne offre plusieurs possibilités complémentaires au système américain.
Pour la plupart des professionnels qui se qualifieraient sous le programme H-1B, il existe une solution autant pour travailler au Québec que dans les provinces anglophones. Que ce soit par la voie des programmes accélérés tels le Volet des Talents Mondiaux, qui favorisent l’obtention d’un permis de travail pour des travailleurs hautement qualifiés, incluant certains ingénieurs, les mathématiciens, les gestionnaires de systèmes informatiques, les analystes ou les consultants, par la voie de programme des travailleurs étrangers temporaires ou par l’intermédiaire des programmes d’échanges (PVT, Jeunes Professionnels), il existe plusieurs voies pour acquérir une expérience professionnelle au Canada.
De surcroît, si cette expérience est acquise au sein d’une organisation qui a également des activités aux États-Unis, cette expérience pourrait ouvrir la voie à un transfert futur vers une société affiliée sous le programme L-1 (transfert intragroupe).
Si vous n’êtes pas sélectionné pour un visa H-1B, ne faites pas vos valises tout de suite ! Il existe plusieurs options et opportunités pour poursuivre votre vie professionnelle en Amérique du Nord. Pour les employeurs qui espéraient recruter ce talent étranger, faites preuve de créativité et envisagez toutes les possibilités avant de laisser fuir un candidat qualifié.
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Pour toute question concernant les options qui s’offrent à vous aux États-Unis et au Canada, n’hésitez pas à les contacter !
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