Avec son épouse Mary, Romain Bonnet forme l’un des couples les plus glamours d’Hollywood. Révélé avec l’émission Selling Sunset diffusée depuis sept saisons sur Netflix, une télé-réalité contant la vie de l’élite des courtiers immobiliers du groupe Oppenheim à Los Angeles, vendant des villas de rêve aux stars américaines, le Français se retrouve propulsé sous les projecteurs depuis 2019.
Tout commence à Paris, sa ville de naissance, avant un déménagement en Bretagne où ses parents développent un réseau de franchises de Mondial Pare-Brise. Romain Bonnet se forme comme apprenti boulanger-pâtissier, passe son BEP et son CAP de pâtisserie. « J’ai vite compris qu’avec ce métier, je pouvais voyager partout dans le monde. Alors j’ai persévéré et réussi à me faire embaucher un peu partout, en Norvège, en Nouvelle-Calédonie et aussi en Australie où je rejoignais mon compagnon de route, Clément Le Déoré, aujourd’hui chef pâtissier à San Diego ».
Après Sydney et l’aventure australienne, Romain Bonnet atterrit finalement à Los Angeles où un post de chef pâtissier l’attend. Avec son 1m93 et son physique de beau gosse, il arrondit ses fins de moi comme mannequin et rencontre finalement sa future épouse, Mary Bonnet, une agente immobilière à succès de Los Angeles, chargée de trouver son appartement à Los Angeles. « J’ai ensuite quitté la pâtisserie et commencé à rénover des maisons de particulier. Je faisais le boulot de trois personnes à moi tout seul, j’ai travaillé d’arrache-pied et rapidement me suis vu confier des postes de manager sur de gros chantiers. Pendant les temps morts, j’ai même collaboré comme chauffeur pour une compagnie de voitures privées de luxe. »
La vie prend alors un autre tournant en 2019 lorsque son épouse est contactée pour participer à l’émission Selling Sunset. « Aucune chaîne n’a voulu de ce programme au départ, raconte Romain, à l’exception de Netflix. L’attention était portée d’abord sur les agents immobiliers, dont Mary, avant que le directeur de casting ne change d’avis et me demande de rejoindre les tournages. L’histoire d’une Américaine, prête à se marier avec un Français, plus jeune qu’elle, les a intéressés. Et dans la foulée, je signais mon premier cachet. »
Avec entre 4 à 5 millions de vues à chaque épisode, Selling Sunset devient rapidement une série à succès au retentissement mondial. Après le lancement des premiers épisodes en 2019, six autres saisons suivront. « Je ne m’attendais pas à un tel succès pour être honnête, continue Romain Bonnet. Le show est devenu le plus regardé dans le monde entier. Tout le monde s’est mis à adorer ma femme, et malgré quelques critiques au début sur la qualité de mon anglais et les questions sur notre différence d’âge (ndlr, Mary a 13 ans de plus que Romain), notre capital sympathie s’est installé et notre notoriété a grimpé en flèche. »
Nouvelles stars du petit écran comme des réseaux sociaux, le couple voit alors sa vie changer. « Si nous sommes restés les mêmes et faisons ce que nous faisions déjà avant, le regard des autres et du public a littéralement changé du jour au lendemain, ajoute le Français. À Las Vegas, au concert de Kate Perry, nous avons été poursuivis par 300 personnes, obligeant la sécurité à nous trouver une issue de secours. En Irlande, les fans nous ont couvert de centaines de cadeaux à notre hôtel. À Los Angeles, nous sortons même en casquette et lunettes pour ne pas nous faire alpaguer. Mais tout cela reste formidable et positif. Et les opportunités se sont multipliées ».
Amoureux de sa femme et de Los Angeles, Romain Bonnet poursuit aujourd’hui sa carrière comme project manager au sein de l’agence White Glove Estates, spécialiste du design et de la rénovation d’intérieur, avec laquelle il vient, notamment, de réaliser la boutique de son ami français, Desserts by Clément, à San Diego. « Beaucoup parlent du rêve américain, mais même si je suis reconnaissant des opportunités et du travail consacré, j’ai encore d’autres objectifs à atteindre : développer mon portfolio de maisons rénovées, investir dans une maison en Italie avec ma femme, voyager encore et pourquoi pas avoir notre propre série télé. »