L’affaire de proxénétisme dans laquelle seraient impliqués plusieurs joueurs de l’équipe de France, en particulier Franck Ribéry, fait réfléchir la presse américaine sur l’évolution du milieu sportif. «Vous rappelez-vous de l’époque où les scandales sexuels étaient limités principalement aux vedettes de cinéma et aux politiciens? Le monde du sport continue de rattraper son retard, avec notamment l’équipe de France de football…» commente USA Today . Cette affaire arrive au «pire moment» selon le New York Times. La dernière coupe du monde s’était donc mal terminée pour les bleus en 2006, et quatre ans plus tard, le cauchemar continu, sous une autre forme : « Zinédine Zidane, joueur le plus merveilleux de sa génération jusqu’à ce qu’il choisisse de mettre fin à sa carrière avec ce coup de tête tristement célèbre à Berlin, est à la retraite. Et Franck Ribéry, l’homme qui serait le nouveau Zidane, fait partie des joueurs interrogés par la police sur un réseau de prostitution impliquant des jeunes filles mineures. » Le quotidien rapproche cette affaire avec celle de Tiger Woods, et le désenchantement qui entoure les athlètes en général : « Ce n’est pas seulement le football qui a changé grâce à l’argent facile et à l’idolâtrie exagérée. (…)Le monde a changé, et avec lui les méthodes de communication brouillant les lignes entre réalité et fiction autour des icônes sportives. »
Le Los Angeles Times s’est intéressé à une histoire plus glorieuse en allant à la rencontre de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin. Un profil particulier pour un ambassadeur, dont «l’enthousiasme contraste avec l’administration française, traditionnellement réservée» selon le quotidien. Celui-ci confirme la bonne entente entre les présidents Obama et Sarkozy, et souhaite renforcer l’alliance entre les deux pays, notamment dans le domaine artistique. Son but principal serait permettre des rencontres entre des stars hollywoodiennes et des artistes de banlieues. Et sur ce terrain, le quotidien n’hésite pas à rappeler que l’ambassadeur possède une longueur d’avance sur le président français : «Le président français Nicolas Sarkozy a des difficultés à revenir en banlieue où il est très impopulaire après avoir qualifié les résidents de “voyous”, parmi d’autres insultes.»
Avant de sortir aux Etats-Unis le 28 mai, le dernier film de Jean-Pierre Jeunet, Micmacs à Tire Larigot, fait la tournée des festivals. Avant de passer par celui de TriBeCa à New York, le réalisateur est finalement arrivé à San Fransisco, dans le cadre du festival du film international, malgré de nombreux soucis d’avion causés par l’éruption du volcan islandais. Selon le San fransisco Gates, « Le public de Castro a été conquis par son charme, et son accent français ». Quant au film, « il est dans l’esprit de Tim Burton et Terry Gilliam, les réalisateurs préférés Jeunet. » Même si le réalisateur se déplace avec aisance entre Hollywood et le cinéma français, celui-ci confirme au quotidien avoir une préférence :« A Hollywood, j’ai à convaincre beaucoup de gens sur chaque détails. En France, je suis le patron.»
La créatrice de mode Isabel Marant a ouvert son premier magasin à Soho. La shoppeuse attitrée du New York Times est allée tester pour nous. Et ça fait mal. Certes, «les tissus sont somptueux» et « Mme Marant a indéniablement bon goût. » Mais les étiquettes sont restées en travers de la gorge de la journaliste. Exemples à l’appui, elle nous explique que le look “jet set bohémien” de la créatrice française peut être obtenu en fouillant dans les boutiques vintage pour “l”équivalent du prix du ticket de parking” payé par les riches et élégantes clientes d’Isabel Marant. Et pour le même résultat. Ce qui conduit la chroniqueuse à philosopher sur le sens de la mode: «La mode est permission. Vous pouvez vous l’offrir, ou si vous êtes riche, vous pouvez confier vos choix aux soins des plus grands designers. Une étiquette respectable peut vous inciter à croire que votre vieille veste Armée de terre est plus branchée qu’une autre.»
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je suis fiere d avoir et ce depuis 4 ans ma robe d Isabelle Marant achetee rue Pierre Charron… pour n importe quelle occasion elle passe partout une soiree a l opera un dejeuner au Pierre ou tout simplement un chocolat chez Paillard madison avenue.. facile a mettre en valise encore plus facile a deplier une vraie mervielle
merci Mme Marant … je viendrai vous voir avec ma robe