Revue de presse. Le Wall Street Journal revient sur les débordements survenus ce week-end, lors d’un rassemblement pro-palestinien dans le quartier parisien de Barbès, interdit par les autorités françaises. « “Chaque fois que le conflit s’enflamme au Moyen-Orient, nous voyons la violence exploser en France,” explique un chercheur de l’IFRI dans les colonnes du journal.
Pour le WSJ, « la controverse autour de ce rassemblement montre comment le gouvernement français fait tout pour éviter que le conflit israélo-palestinien n’attise les tensions entre musulmans et juifs dans le pays ».
Le Wall Street Journal brosse le portrait rapide d’un pays tiraillé entre ses communautés juive et musulmane. D’un côté, « les musulmans -qui représentent environ 10% des 65 millions de la population- se sont souvent plaints d’être marginalisés au sein de la société française. Bien qu’il n’y ait pas de statistiques officielles, beaucoup de musulmans de France vivent dans les banlieues les plus pauvres marquées par un taux de chômage élevé ».
De l’autre, « la communauté juive, estimée à environ un demi-million en France, se plaint d’être victime d’un antisémitisme omniprésent ».
Le New York Times à Sète
Prenons un peu le large pour se détendre, direction l’Hérault. Sète, sa plage, ses poissons. Élaine Sciolino a assisté à la célébration du saint des pêcheurs à l’occasion du grand pardon de la Saint Pierre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la journaliste du New York Times a aimé. Beaucoup aimé.
“Contrairement aux villes côtières de la Côte d’Azur à l’est, avec leurs yachts, hôtels de luxe et visiteurs célèbres, Sète est habitée par la classe ouvrière. La zone portuaire offre un mélange d’odeurs de la mer, de poissons avec un soupçon de diesel”, explique la journaliste, visiblement conquise par tant d’authenticité.
“Les pêcheurs se vantent de leur poisson, en en consommant de grandes quantités, le tout accompagné d’un verre de rosé du pays“, raconte Élaine Sciolino. Avant de conter la magie de la ville : “Paul Valéry, qui est né et est enterré ici, a immortalisé Sète dans sa poésie; le chanteur et compositeur Georges Brassens, un autre natif, a écrit et chanté une chanson entraînante à ce sujet qui semble être jouée un peu partout au moins une fois par jour”.
Le “fait maison” en force
L’authenticité, décidemment un maitre-mot en France, si l’on en croit la presse américaine de la semaine dernière. L’agence de presse Associated Press revient sur le lancement en France du label “fait maison”, qui certifie que les produits vendus dans les restaurants sont confectionnés sur place.
Dans son article, repris par le Seattle Times, AP observe que la quantité de produits surgelés a augmenté dans les restaurants français avec la crise, alors que la cuisine française est reconnue par l’UNESCO, rappelle malicieusement la journaliste.
Pour elle, ce label est une manière pour la France de “combattre la mauvaise nourriture de restaurant“. Et seule la France pouvait lancer pareille initiative. Elle cite Carole Delga, secrétaire d’Etat à la Consommation: “Il s’agit d’envoyer le signal que la France est un pays où l’on mange bien, où nous avons des compétences, en particulier des compétences culinaires. Nous voulions donner des outils concrets aux Français et aux touristes pour reconnaitre la cuisine comme une partie intégrante de notre identité française“.
Les Français, maîtres de la manifestation et de la drague
Terminons sur une note d’humour. Le Huffington Post rend hommage au pays des droits de l’homme en dressant une liste des 14 choses que la France fait mieux que les autres.
Mieux que quiconque, “Les Français semblent maîtriser parfaitement l’art de protestation” : “Qu’il s’agisse d’une manifestation autour de l’âge de la retraite, les chemineaux en grève ou les passagers fatigués de cette mobilisation et se positionnant contre, les Français ne sont jamais trop timides pour descendre dans la rue”, note le site.
Cliché ou réalité ? S’appuyant sur un article publié par Alternatives Economiques, le journaliste fait une conclusion édifiante : “alors que le pays compte aujourd’hui moins de grèves que dans les années 70, la nation a toujours plus de grèves que la plupart des autres pays développés”.
Autre mode d’expression favori des habitants de l’Hexagone : la drague. “Avec ses bars mignons, les bords de Seine et Montmartre, cet endroit magique Paris est régulièrement en haut des listes des villes les plus romantiques au monde et est LA destination pour une lune de miel. Des mots comme “chérie”, “amour” et “baiser français” sont devenus partie intégrante d’un lexique plus global de l’amour”.
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« beaucoup de musulmans de France vivent dans les banlieues les plus pauvres marquées par un taux de chômage élevé ». Quel cliché ! C’est complètement faux. Les lieux les plus pauvres de France sont les campagnes. Toutes les banlieues où habitent ces musulmans sont abreuvées de subventions qui financent rénovations d’habitat, médiathèques, piscines. Rien que la seine saint denis a reçu 14 milliards d’euros d’aides “publiques” en 2013 (argent du contribuable, of course) tandis que beaucoup de régions françaises pauvres pour de vrai n’en reçoivent pas le millième !
et cette france avec le grostas à sa tête finira en faillite ! cette immigration invasion porte tord aux français