Pour la quatrième année, l’Austin Film Society (AFS) organise sa semaine de cinéma français du 16 avril au 23 avril à Austin. Organisée en partenariat avec le festival Premiers Plans d’Angers, la New French Cinema Week présentera quatre films français indépendants sortis ces derniers mois en France.
Le festival débutera le dimanche 16 avril à 5pm à l’AFS avec la projection du film “Victoria” (“In Bed with Victoria”) de Justine Triet. Virginie Efira y incarne une jeune mère, avocate, à la vie sentimentale et professionnelle chaotique. Amenée à défendre un ami accusé d’avoir blessé sa femme à coups de couteau, Victoria s’embarque dans une odyssée rocambolesque qui met sa carrière en péril. En parallèle, elle engage Sam (Vincent Lacoste) comme jeune homme au pair pour s’occuper de ses filles. Un duo improbable qui fait le succès de cette comédie drôle et grinçante. La projection sera suivie d’une conversation avec Simon Beaufils, directeur de la photographie du film.
Le long-métrage franco-polonais “Crache cœur” (“Raging Rose”) de Julia Kowalski sera présenté jeudi 20 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center. Projeté au Festival de Cannes 2015, le film retrace l’histoire de Jozef, un ouvrier polonais à la recherche de son fils, Roman, abandonné quinze ans plus tôt. Il débarque à Saint-Brieuc où il rencontre Rose, une jeune fille aux intentions troubles qui connaît Roman et s’immisce entre les deux. La réalisatrice sera présente pour échanger avec le public à l’issue de la projection.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le samedi 22 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center, en présence du rappeur.
Enfin, le festival se terminera le dimanche 26 avril à 5pm au Texas Spirit Theater avec la projection de “Paris la Blanche” de Lidia Terki. Rekia, 70 ans, Algérienne, décide de partir à la recherche de son mari, Nour, venu travailler en France il y a plus de 40 ans. Elle arrive à Paris et le retrouve finalement dans un foyer de travailleurs à Ivry. Le film aborde alors la question des “chibanis”, des immigrés ni Français, ni Algériens, coincés entre deux cultures. La réalisatrice sera elle aussi présente pour une discussion après la projection du film.