La draft NBA, qui aura lieu le 20 juin (7pm ET / 4pm PT) au Barclays Center à Brooklyn, réunit chaque année les meilleurs joueurs d’universités américaines et du monde. Chacun d’entre eux espère être recruté parmi les 60 places disponibles dans l’une des 30 équipes de NBA. Voici cinq raisons de rien manquer de cette cérémonie qui sera diffusée en direct sur la chaîne ESPN.
Une hiérarchie bouleversée grâce à la “draft lottery”
Les moins bonnes équipes de la NBA ont participé le 14 mai à un tirage au sort pour savoir dans quel ordre celles-ci pourraient recruter les meilleurs joueurs à la draft. Mais pour éviter le “tanking” -qui vise à faire exprès de perdre le maximum de matches dans la saison pour espérer récupérer les meilleurs joueurs à la draft- la NBA a instauré cette année de nouvelles règles. En résumé, les probabilités ont été modifiées et les chances redistribuées. La pire équipe de la ligue, qui avait jusque là 25% de chance de récupérer le meilleur joueur de la draft, n’en a plus que 14% comme les deux équipes classées devant elle. Les New Orleans Pelicans sont sortis grand vainqueurs de ce jeu de hasard en récupérant le premier choix de la draft, malgré seulement 6% de chance de l’obtenir. Les New York Knicks, qui avaient terminés bon derniers de la ligue, n’ont hérité que du troisième choix. Les Los Angeles Lakers ont récupéré le quatrième choix, et pourront recruter un excellent jeune joueur pour épauler leur star LeBron James.
Zion Williamson
Il sera l’attraction numéro un de la draft 2019. A tout juste 19 ans, Zion Williamson a dominé la dernière saison de basket universitaire avec Duke (Caroline du Nord), inscrivant 22,6 points de moyenne par match pour 8,9 rebonds. Ce monstre physique (2,01m pour 129kg) est déjà comparé aux meilleurs, comme LeBron James et Michael Jordan. Grâce au nouveau système de “draft lottery”, il devrait être recruté le 20 juin par les New Orleans Pelicans, qui ont récupéré le “first pick”.
D’autres stars en devenir
Zion Williamson n’est pas le seul joueur universitaire à attiser les convoitises. Son coéquipier à Duke R.J. Barrett devrait être le deuxième ou troisième choix de la draft, et pourrait atterrir chez les Memphis Grizzlies (2ème choix) ou les New York Knicks (3ème choix). Il pourrait retrouver Kevin Durant s’il signait dans la Big Apple, alors que les Knicks font tout pour attirer la star des Warriors et bâtir une nouvelle équipe compétitive la saison prochaine pour retrouver les playoffs. R.J. Barrett sera au coude-à-coude avec Ja Morant, le meneur de jeu de Murray State (Kentucky), pour le choix de numéro deux ou numéro trois de la draft.
Plusieurs Français en lisse
Cette draft 2019 va peut-être changer le destin de plusieurs Français. Parmi eux, Sekou Doumbouya. L’ailier de Limoges devrait être le premier joueur ne provenant pas d’une université américaine à être sélectionné en NBA. A tout juste 18 ans, le jeune homme de 2,05m a impressionné cette saison en Pro A (championnat français) par sa précocité et ses qualités athlétiques. Jaylen Hoard a quant à lui passé la majeure partie de sa scolarité aux Etats-Unis. Le joueur français de Wake Forest (Caroline du Nord) a toutes ses chances d’être sélectionné le 20 juin. Le jeune homme originaire du Havre, 20 ans, a terminé la saison avec une feuille de statistiques solide (13,1 points de moyenne pour 7,6 rebonds). Huit autres Français sont inscrits pour la draft mais auront moins de chance d’être sélectionnés. Ils peuvent d’ailleurs retirer leur candidature avant l’événement et retenter leur chance en 2020.
Des millions de dollars à la clé
Être sélectionné le soir de la draft a le potentiel de changer une vie. Ce sera sans doute le cas de Zion Williamson. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les athlètes universitaires américains ne touchent pas un seul centime pendant leur jeune carrière, alors que les universités perçoivent des millions de dollars en droits TV, sponsors et places de matches. La draft du 20 juin pourrait ainsi permettre à Zion Williamson de signer un premier contrat pour la bagatelle de 20 millions de dollars étalés sur deux ans, et 20 millions supplémentaires en contrat publicitaire. Un jeune Français recruté seulement en 30ème position de la draft deviendrait lui aussi millionnaire du jour au lendemain avec un salaire avoisinant les 1,5 million de dollars en première année de NBA.